mercredi 24 mars 2021

I AM - JÉSUS

 




LA PRÉPARATION DE SA MISSION

(Tiré du livre : Vie Actuelle et Passée de 107 Maîtres Ascensionnés)

Jésus naquit à une époque où l'énergie collective qualifiée de manière constructive était à son plus bas niveau depuis les jours de l'Atlantide. Sa venue et le succès de sa Mission en inversèrent le cours. Jésus était né sans karma. Selon un message dicté en 1953 par Jésus, il fut Apollonius de Tyane, Zoroastre en Perse et le Josué du récit Biblique lors de précédentes incarnations.

La mission de Jésus devant se conformer aux Lois telles qu'elles s'appliquaient à la Terre à cette époque, il n'eut pas de privilèges sociaux, tel que le don de la continuité de conscience. Comme tout courant de vie en quête d'évolution sur la planète Terre, il était soumis aux « contraintes de l'oubli ». Par conséquent, lorsqu'il s'éveilla dans les bras de Marie, en un magnifique bébé ou plus tard lorsqu'il grandit, il ne se rappelait aucune incarnation antérieure.

Il fut bon qu'un grand moment soit établi entre Mère Marie et le Royaume Angélique, car, peu après la naissance de Jésus, un ange apporta la nouvelle d'un désastre imminent. Une nuit, Mère Marie vit Joseph qui se tenait dans l'embrasure de la porte. Il était profondément troublé. Joseph dit qu'il venait juste de recevoir un avertissement, mais il n'était pas sûr de la Source. Était-ce un ange et venait-il de Dieu ? l'impression dans sa conscience était de s'enfuir subitement et de se rendre en Égypte, mais il avait des doutes. Il sentait que c'était injuste pour un enfant nouveau-né, ayant une telle mission, d'être si tôt l'objet de la cruauté d'Hérode. Ils prièrent ensemble et Mère Marie reçut en son Cœur la confirmation qu'il devait partir.

Tandis que derrière eux le sang des enfants s’écoulait dans les rues, Mère Marie et, plus tard, Jésus firent le Vœu d'assister chaque enfant impliqué dans un acte aussi brutal à obtenir l'ascension dans une future incarnation. Ces enfants périrent du fait de leur Mission. Mère Marie prit son petit bébé et, ensemble avec Joseph, ils quittèrent l'abri de leur foyer et voyagèrent jusqu'en Égypte, un pays plein des dangers de la vie sauvage. Ce fut un voyage long et pénible avec de nombreuses nuits sans sommeil dans la fuite devant les soldats d’Hérode.

Très petit, Jésus manifestait déjà une Pureté d'Esprit. Ses sens étaient également très développés. Il avait une vue parfaite, une ouïe parfaite, un  goût, un toucher et un odorat parfait. De plus, il avait une grande intuition.

Jésus ne vécut pas dans un monde « privilégié et enchanté ». Il vivait au sein de la dénommée imperfection. On exigeait qu'il côtoie le pauvre et le malade physique ou mental. Il n'y avait pas d'institutions pour retirer de telles personnes de la vie publique, à cette époque. Vêtu d'une simple tunique blanche et des sandales que Joseph lui avait fabriquées, le magnifique garçon était exposé aux pressions des pensées de nombreux plans avec pour seule protection l'Amour de Mère Marie et de Joseph.

Les parents de Jésus furent ses premiers instructeurs. Mère Marie lui dit qu'il lui appartenait entièrement, soit d'accepter comme réel le monde plein d'imperfections, tel que l'apparence de la maladie et de la détresse, soit de "magnifier le Seigneur". Jésus dit aux étudiants que cette leçon l’aida immensément dans sa mission ultérieure et protégea sa raison à de nombreuses reprises. Joseph appliqua souvent ce principe également.

Mère Marie déclara qu'il y a toujours ce choix - ou bien de s'accorder à et d'amplifier le monde de l'apparence ou de choisir de "magnifier le pouvoir de Dieu" - en tournant le faisceau de sa propre énergie et de son attention vers sa propre Présence IAM et en soutenant sa propre attention focalisée sur elle jusqu’à ce que le Soi Intérieur gagne en Confiance. Lorsque le jeune Jésus venait vers Marie, les pieds et les genoux écorchés, elle disait : « Nous n'allons pas amplifier la douleur de cette cicatrice, mais nous allons magnifier notre seigneur ».

À l'âge tendre de 5 ans, Jésus entra au Temple de Louxor et, tout comme ce fut le cas pour Mère Marie, la sévère discipline des prêtres du Temple fut réexpérimentée. Il ne fut pas permis à Mère Marie d'assister à sa formation. Elle devait attendre du petit matin à la fin de l'après-midi à l'extérieur du Temple sous le chaud soleil, à l'ombre d'un figuier pendant que Jésus recevait son instruction. Mère Marie constatait parfois des perles de sueur sur le front de Jésus et des cernes profondes sous ses yeux, après avoir quitté le temple. Il devait subir des tests et apprendre des disciplines devant lesquelles des hommes et des femmes matures s'enfuyaient, Mais Mère Marie ne pouvait pas interférer. C'était son devoir de lui laisser une pleine liberté, une liberté dans laquelle il n'y avait aucune peur.

Lorsque Jésus atteint sa maturité, il devint un charpentier qualifié grâce à l'aide de Joseph. Joseph apporta plus tard maintes contributions à l'établissement de l'Ère Chrétienne. Ce fut lui qui le premier fit connaître Jésus à ses disciples.

C'était le service de Joseph d'être son instructeur pendant les années de croissance de Jésus. Lorsque le contact de Jésus avec le Maître Ascensionné Maitreya fut suffisamment développé, le Seigneur Maitreya devint son nouvel enseignant au point où il n'y avait pratiquement plus aucun voile entre eux.

Joseph dit un jour à Mère Marie que sa Mission dans la vie était presque accomplie. Il lui demanda de rester à Béthanie après qu'il eut quitté ce plan. Elle y serait entre des mains amies. Jésus, dit-il, doit se rendre en Inde pour y recevoir quelque message important. Joseph quittait cette scène de la vie peu de temps après.

Joseph n'était pas parti depuis bien longtemps lorsque Jésus se retrouva allant seul à pied en Inde, dans un pèlerinage simple et solitaire. Suivant les vagues indications de Joseph, n'ayant pour seul recours que sa Présence I AM, il pénétra en Inde. Il parvint dans un groupe de gens assis autour d'un instructeur et s'assit en Silence parmi eux. Le nom de cet enseignant était "Grand Divin Directeur", un Maître Ascensionné. Le Maître ne salua pas Jésus, mais projeta mentalement les paroles 

« I AM, Je Suis la Résurrection et la Vie » 

et 

« I AM, Je Suis l'Ascension dans la lumière ». 

Ce fut l'intégralité du contact entre Jésus et l'enseignant. Jésus se leva et retourna chez lui, reconnaissant d'avoir reçu les phrases-clés pour la Mission. 

Après son retour de l'Inde et avant son Ministère Public, Jésus et Marie retournèrent une fois encore à Louxor, en Égypte. Ils y restèrent trois années. Tous deux maîtrisèrent l'initiation finale de la retraite de Louxor qui consiste à ôter consciemment les courants vitaux du corps et à les y ramener par la respiration contrôlée. Cela fut accompli de manière à les préparer à l'épreuve suprême de Jésus. Douze Maîtres s'y tenaient et veillaient sur leur corps durant cette période et à la fois Jésus et Mère Marie passèrent l'épreuve avec succès.

 

L'ACCOMPLISSEMENT DE SA MISSION

 

La Mission de Jésus commença à l'âge de 30 ans et Son Ministère dura 3 ans. Cette limite de 3 années étaient prédéterminés par la Loi Cosmique. Il s'exprimait en des termes simples et en des paraboles faciles à interpréter, de manière que l'homme de la rue puisse comprendre. Sur un plan spirituel, Jésus toucha moins de 500 courants de vie. Cela était dû en partie aux conditions difficiles de déplacement qui prévalaient à cette époque

Pendant la période où Jésus était engagé dans sa Mission, Mère Marie resta avec Marthe et « l'autre Marie » (probablement Marie de Béthanie), à la périphérie de Béthanie. Il y avait là un ancien moulin qui avait servi à moudre le blé. Il y avait une certaine quiétude dans la simplicité de la vie à la campagne. Mère Marie appréciait cet environnement et tissait des vêtements pour Jésus.

Une fois par jour, elle grimpait un petit mot herbeux jusqu’à une grande plate-forme rocheuse. Elle y passait plusieurs heures dans une profonde et sincère communion avec Dieu. Elle construisit ainsi le moment et le schéma sur lequel Jésus et Marie ascensionnèrent plus tard. Lorsque Jésus se reposait entre les voyages, il rendait visite à Mère Marie à Béthanie et, lors de ces moments, chacun trouvait du bonheur en ces temps difficiles.

Le premier prétendu miracle fut de changer l'eau en « vin » aux noces de Cana. Il tourna son attention vers Dieu et, par les énergies de son moment spirituel, changea la substance de cette eau en lumière électronique. Le peuple lui attribua de manière inconsciente la qualité de ce qu'il désirait voir manifester. La substance qu’ils burent leur sembla, par conséquent, avoir le goût du vin.

« Nourrir les cinq mille » fut accompli selon les principes similaires. Jésus multiplia les pains et le poisson en utilisant la Loi de la Précipitation. Le pain et le poisson furent multipliés en rassemblant la Substance-Lumière électronique, la substance qui nous entoure dans l’atmosphère. Cette Substance fut amenée à prendre forme puis à baisser son niveau vibratoire, permettant aux gens de se nourrir de ce qui leur semblait être du poisson et en avait le goût. Saint-Germain utilisa les mêmes concepts de la Loi, ainsi que cela est attesté dans le livre Mystères Dévoilés, en donnant à monsieur Ballard un liquide laiteux, qui fut également produit à partir de la Substance-Lumière électronique. Cela rafraîchit et revitalisa grandement M. Ballard.

Depuis sa petite enfance, on enseigna à Jésus de magnétiser LA PAIX. Cette Paix devient une grande réserve. Elle permet à Jésus de dire avec autorité « Paix, Soyez Calmes » et les eaux turbulentes de la mer de Galilée répondirent. Ce sentiment de paix était également présent lorsqu'il disait : « Aimez vos ennemis et traitez gentiment ceux qui se servent de vous avec méchanceté ».

Invoquant tout le moment de VIE ÉTERNELLE qu'il pouvait rassembler, et dirigeant cette énergie dans le cœur de Lazare, Jésus fut à même de rendre un service. Il faisait appel à une énergie plus puissante que les gémissements, les pleurs, la curiosité, le scepticisme et autres qualités de nature imparfaite et agissant parmi les personnes présentes.  Lazare répondit et il revint de la prétendue mort.

Alors qu'il effectuait ses nombreux miracles, Jésus avait l'aide spirituelle de Dieu, de son instructeur Maitreya et de sa Mère, Mère Marie. Dans un message, Jésus pressa les étudiants à être prêts, en tout temps, à utiliser leurs aptitudes divines. Personne ne sait lorsque vient cette opportunité. Il dit : « C'est le moment ! Ne consultez pas un calendrier pour savoir quand effectuer une certaine chose. Je n'étais pas informé à l'avance de ce que j'allais expérimenter. Je n'avais pas de rouleau écrit me disant qu’à telle date le Saint-Esprit allait descendre ou qu’à telle date j'allais faire des guérisons.

Le Maître Jésus se servait presque constamment de ses mains pour véhiculer l'énergie tirée de Dieu et la chargeait par les électrons de son grand courant de vie, du pouvoir de guérison à l'intention de ceux qui avaient besoin d'aide. « LUI ET SES DISCIPLES GUÉRISSAIENT PAR « IMPOSITION DES MAINS ». De cette manière, les particules électroniques de l'énergie du Maître étaient chargées dans la structure physique aussi bien que dans les corps mental, émotionnel et éthérique de ceux qui réclamaient assistance.

Lors d'un message dicté aux étudiants en 1961, Jésus déclara : « Je fus malheureusement différencié comme étant « Le Fils Unique » par une mauvaise interprétation de la Loi. J'étais venu apporter l'exemple de la vie éternelle en surmontant l'expérience appelée mort avec l'aide de partenaires divins. Je devais alors convaincre mes disciples que Je vivais toujours et me déplaçais parmi eux, ressuscité. Tout cela Je le fis, car le monde avait alors, ainsi que maintenant, besoin de la venue d'un qui soit parfait, d'un qui puisse accomplir l'objectif et représenter sur Terre un Père Céleste. N'avez-vous jamais été fouetté en public, une couronne d'épines pressée sur votre front ? N'avez-vous jamais eu vos vêtements vendus ? Non ! Les choses qui vous sont arrivées pendant cette incarnation sont légères comparées à ces expériences que J'ai volontairement subies pour montrer que le Fils de Dieu était le Maître de l'énergie dans ce monde ».

En 1961, la Bien Aimée Mère Marie disait : « Les forces diaboliques rôdent toujours de par le monde et insistent sur une partie fausse de la Mission de Jésus : elles glorifient un Christ crucifié, taisant un Christ ressuscité ». Les paroles de Jésus ajoute un relief dans ce qui suit : « le Christ crucifié que le monde orthodoxe » place devant le peuple est le symbole d'une expiation par procuration. C'est le moyen pour le soi extérieur de laisser un autre courant de vie porter son péché. Le Christ crucifié doit être remplacé par le « CHRIST ASCENSIONNÉ ». Il appartient à chaque personne de réparer ses propres fautes.

Jésus souligna encore et encore, dans ses messages, que les miracles d’il y a 2000 ans pouvaient à nouveau être accomplis AUJIOURD’HUI par les étudiants. Il mentionna également que le point culminant de ce service qu’il attend de voir rendre n'a été atteint que depuis la dispense de 1927 (Activité I AM). Les étudiants des Maîtres Ascensionnés reçoivent, dans le cadre de ce service, une OPPORTUNITÉ comme rarement auparavant dans toute l'histoire de la Terre ». « Ces étudiants », dit-il, « sont l'unique espoir de la Terre ». Les Églises ont eu leur opportunité durant 2000 ans pour libérer l'humanité et cependant les gens sont devenus de plus en plus enchaînés. Au nom du Père de toute vie, je vous en implore, « SI VOUS M’AIMEZ, FAITES CE QUE J’AI FAIT ! ».

Lorsque le Maître et les disciples eurent fini le dernier souper et s'en furent à Gethsémané, Mère Marie, une autre personne, dont le nom était également Marie, et Marthe réunirent les tissus de lin que Mère Marie avait tissé et les plièrent avec précaution. Mère Marie savait, en son for intérieur, que d'ici un jour, ces tissus envelopperaient le corps de son fils magnifique encore en vie. La Coupe du dernier souper fut enveloppée dans un morceau de tissu et remise à Joseph d’Arimathie pour qu'il la mette en sécurité. Alors, Mère Marie commença une prière sincère, car le jour suivant devait amener l'épreuve la plus grande de sa vie.

Auparavant, Jésus et Marie avaient discuté à plusieurs reprises des divers points sur lesquels il fallait insister durant son Ministère. Souvent, ils parlaient de la nécessité de passer par l'apparence de la mort, de manière à prouver l'immortalité de la vie.

 


LA CRUCIFIXION ET LA RÉSURRECTION

 

A Louxor, il était relativement simple pour l'initié hautement entraîné de retirer les sens du contact avec le monde environnant et de suspendre si bien la respiration que, pour les sens extérieurs, le corps était « mort ». Cependant, il est bien plus difficile d'effectuer cet acte consciemment au milieu de centaines de consciences malveillantes. Afin de satisfaire la conscience externe et pour l'humanité même, il était pourtant nécessaire que la Crucifixion soit effectivement réalisée. L'humanité n'aurait autrement jamais tenu la résurrection pour authentique et aurait cru que c'était là quelque tour de fakir ou une manifestation de l’hypnose.

Mère Marie dit que ni Elle ni Jésus n’appréciaient la nécessité d'avoir à passer par cette expérience. Lorsque Jésus demanda  à ce que la « Coupe » soit éloignée de ses lèvres, c'est parce que nul ne tenait pour certain que la démonstration publique réussirait. Par une telle expérience publique toute la méchanceté astrale et psychique accumulée depuis la « chute de l'homme » était dirigée par les personnes incarnées qui se laissaient utiliser comme des pions ou des coques de cette force.

Jésus aida Mère Marie à maintenir ce Concept Parfait de l'homme cocréateur avec Dieu, afin que Jésus puisse passer cette initiation en réanimant sa forme physique et en la ressuscitant le Matin de Pâques, pour le bien de ses disciples en proie au doute.

Mère Marie et Jean savait comment déconnecter l'attraction de la gravité du corps physique par la Lumière et l'Amour. Ils l’appliquèrent alors que l'on érigeait la croix, évitant ainsi aux tissus du corps de Jésus de se déchirer. Pour continuer avec ce récit, les dernières paroles de Jésus ne furent pas « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M’as-tu abandonné ? », mais plutôt : 

« Mon Père, comme tu M'as glorifié ! Entre Tes Mains, Je maîtrise Mon Esprit ». 

Ensuite provenant de la croix, on entendit les paroles : 

« C'est accompli ».

Jésus expérimenta la douleur de l'abus physique qu'on lui infligeait avant la crucifixion, mais il ne souffrit pas tandis qu'il était sur la croix, car il était alors le maître de la situation et c'était suffisamment retiré du corps pour ne pas ressentir de souffrance. Malheureusement, certaines églises focalisent sur l'agonie et la détresse de Jésus, alors qu'il était sur la croix.

Jésus dit à Mère Marie qu'il avait reçu une nouvelle Dispense (du conseil karmique) sous laquelle il lui était possible de lui rendre visite ainsi qu’à Jean, pendant 30 jours, afin de leur donner certains points de la Loi qui jusque-là n'avaient jamais été autorisés. Il fut demandé qu’à tout moment, soit Mère Marie, soit Jean, reste à Béthanie afin de pouvoir ancrer les Courants Spirituels et la propagation des enseignements. Jésus ajouta qu'il lui était également permis de rendre visite à Mère Marie et à d'autres pendant les 40 jours précédant son ascension, afin de leur expliquer la loi.

Quand Jésus contacta ses disciples après la résurrection, il ne servait plus depuis son corps physique, mais depuis son Soi Christique. En collaboration avec le Maha Chohan et l'Archange Gabriel, Jésus avait transmuté son corps physique dans la tombe, en attirant dans le Soi Christique l'essence purifiée de son corps physique par les Rayons Lumineux émis depuis sa Présence I AM.

Jésus œuvrait donc dans son pur corps de lumière dans lequel chaque atome et électron était sous son contrôle conscient. Il pouvait par conséquent faire varier à volonté l'action vibratoire du Soi Christique jusqu’à le rendre physique et tangible au degré désiré. Ce corps de lumière n'avait nul besoin de nourriture ou de boisson et n'avait ni chair ni os ; mais Jésus pouvait le faire apparaître à la ressemblance d'un corps de chair aux disciples, de manière à les convaincre de sa présence tangible. Il pouvait traverser les murs des édifices sans difficulté en élevant l'action vibratoire de son Soi Christique. Ayant atteint la maîtrise sur la Matière (énergie, substance et vibration), il pouvait même aider les disciples dans un travail physique.

Pourquoi Jésus n'a-t-il tout simplement ascensionné depuis la croix ? Mère Marie expliqua que Jésus aurait effectivement pu le faire. Dans le but de renforcer la foi des disciples et d'établir un Foyer pour l’Ère Chrétienne, le choix se porta sur l'action de la Flamme de Résurrection.

 

L'ASCENSION

 

Alors que Mère Marie restait à Béthanie, elle grimpait seule sur la colline chaque jour, traçant un chemin de Lumière. En chemin, elle priait et envoyait son Amour et sa Gratitude à Dieu et ses invocations pour la Victoire de Jésus. Ce sentier de Lumière transperçait le plan psychique pour se connecter à la conscience de Vesta. Jésus marcherait en triomphe sur ce sentier. L'élévation d'énergie depuis le cœur de Marie établit le schéma de la Flamme d'Ascension utilisé par Jésus pour atteindre la Victoire. Cinq cents personnes furent témoins de son Ascension.

Durant 40 jours, Jésus apparaissait à Mère Marie et aux disciples pendant quelques minutes, parfois des heures. Leurs sentiments furent ancrés de cette manière dans la suprématie des Lois De Dieu Tout-Puissant. Les disciples devaient apprendre qu'il est possible à chaque étudiant de la Vérité d'appliquer la Loi et d'obtenir la Victoire de sa manifestation. La Bien-Aimée Maître Ascensionnée Mère Marie dit, lors d'un message dicté : 

« Ce qui a été accompli par UN, TOUS doivent un jour le faire ».

 

RÉFLEXION DE JÉSUS


Se référant à sa dernière incarnation, Jésus expliquait :

« Mon Ministère fut un Ministère d'Action. Tous les jours, avant même que Je n’eusse quitté la maison, un grand nombre de personnes s'étaient rassemblées principalement pour recevoir un soulagement dans toutes sortes de malaises et de maladies mentales et physiques. Vraiment peu vinrent pour apprendre la pratique par laquelle J'avais répondu à de telles demandes en allégeant les souffrances. Quelles que fussent les circonstances, J'avais appris à ne JAMAIS aller servir avant d'avoir ancrer ma conscience, mes émotions et le Soi dans la Présence de Dieu. Ce n'est que lorsque J'étais fermement établi dans cette foi inébranlable, cette forteresse indestructible de Son Pouvoir et de Sa Présence, que je m'efforçais de transmettre en parole et en acte cette conscience de sa Bonté à Mon prochain ».

Des hommes et des femmes sincères, plein de zèle et d'enthousiasme, se précipitent souvent sans même effectuer une semblable contemplation personnelle ni communier avec le Soi Divin.

« Alors que les pêcheurs dans la barque était en proie à l'angoisse à cause de la mer déchaînée, d'où reçus-je donc le pouvoir de calmer les eaux ? Grâce à l'aide à la fois de Ma Mère et de Mon Père et du Seigneur Maitreya, il M'avait été enseigné, dès Mon enfance, à magnétiser la Paix. Cette Paix devint une grande réserve et c'est ainsi que Je dis aux eaux : « Paix, soyez tranquilles » et, naturellement, elles répondirent, car il y avait déjà autour de moi plus d'énergie qualifiée de Paix Divine que de turbulences dans la Mer de Galilée.

« Avant que Je vienne dans le monde de la forme, Je fus chargé d'une Mission, celle de manifester devant toute l'humanité la Pleine Perfection de notre Père qui est dans les Cieux. Vous avez été « chargés » de même lorsque vous avez été créés. Votre Mission est maintenant similaire à la Mienne ! »

Jésus demanda aux étudiants du "Pont Vers la Liberté" de donner les décrets avec émotion. Il dit qu’aucun décret n'avait d'efficacité s'il n'était pas accompagné d'une grande émotion.

Après son Ascension, Jésus devint le Chohan du 6e Rayon. Jésus et Kuthumi devinrent les Instructeurs du Monde le 1er Janvier 1956. Le Maître Ascensionné Nada est dorénavant le Chohan du 6e Rayon.

Jésus et Marie servent aujourd’hui comme Hiérarques du Temple de la Résurrection. Nous pouvons faire appel à eux pour faire flamboyer la Flamme de Résurrection au travers de nos corps, pour les ramener à leur condition originelle de Jeunesse et de Beauté

On trouve la note dominante de Maître Ascensionné Jésus dans le chant « Joie sur le monde » (Joy to the World).

 





LA PRESENCE MAGIQUE

Par Feu Violet le 10 septembre 2019 à 13.51


Discours Reçus par Godfré Ray King

Publication Originale : Fondation Saint-Germain (Etats-Unis)

mardi 23 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur la peur ultime

 


Je suis CHRIST.

Je viens à vous aujourd'hui, comme promis, pour continuer les enseignements annoncés.

Je viens pour vous parler de la peur, à nouveau, mais cette fois-ci non pas de la peur qui paralyse, qui empêche d'agir, qui obstrue la clarté de la vision, mais bien la peur ultime, celle qui survient au moment de la dissolution - au bord du puits, comme Je l'avais dit de mon vivant, le puits dans lequel il faut sauter, s'abandonner, se laisser descendre et se laisser mourir, du point de vue de la personnalité.

Affronter cette peur n'est rien d'autre que le reflet d'un courage, le courage de se dire que puisque c'est cela qui se présente, c'est cela qui est à vivre ; le courage de faire confiance à ce qui se présente plutôt qu'à la raison ; le courage de trouver en soi l'espace, sans le chercher, cet espace qui ne consiste à rien d'autre qu'à laisser s'éloigner tout le connu de soi, à ne plus rien tenir pour soi et à laisser littéralement ce qui vient à vous vous prendre, en totalité, et vous emporter.

Ces paroles ne sont pas faites pour vous expliquer quelque chose. Elles sont là pour résonner et vous inviter à entendre résonner, en vous, cette résonance du courage, qui n'est autre que celle d'affronter ses peurs, face-à-face, dans l'Abandon au principe Christique, ce principe qui vous ramène à la part oubliée de vous-même - que vous  n'avez jamais quittée, juste oubliée.

Alors ce courage est comme une lotion, une lotion d'Amour qui vient au secours de ceux qui la demandent, et qui la reçoivent par le simple fait de se tourner en conscience vers cette possibilité de la recevoir.

Il n'y a pas de plus grand Amour que celui qui rappelle à l'Amour, que nous sommes. La force de l'Amour est la force de son rappel. La peur n'est que celle de l'oubli et du doute qui invite à fortifier l'âme.

Il n'y a pas d'autre échappatoire à l'Amour que l'Amour, car l'Amour est partout, et il est tout.

Il n'y a pas  d'autre Porte que celle du Cœur, cette Porte du Cœur est le Graal tant espéré, et tant convoité aussi. Il n'est plus temps de tout cela.

Ce que l'Amour vous dit, c'est d'ouvrir votre Cœur à tout ce qui n'est pas l'Amour - en apparence.

La Porte, Porte d'Humilité, Porte du Renoncement, ne s'ouvre en grand que si vous permettez à ce qui n'est pas l'Amour d'être accueilli au même titre que l'Amour, car alors l'Amour se reconnaît, au-delà des jeux de la dualité, en ce qu'il Est, au-delà de toute scission illusoire en parcelles. Car l'Amour ne se découpe pas. Il ne se négocie pas. Il s'accepte tout entier, d'un bloc, en un instant, en une transcendance qui n'est autre que l'Abandon que vous n'êtes pas.

Alors, Mes Bien-Aimés, soyez l'Amour que vous Êtes, et ne donnez nulle prise à l'illusion d'autre chose que l'Amour. Embrassez tout, toutes les peurs. Ainsi se révélera le courage chez ceux que vous côtoyez, le courage d'être en l'Amour et nulle part ailleurs, et d'abandonner tout le reste.

Ainsi, marchez droit, car la droiture n'est autre que ce qui mène en droite ligne hors du labyrinthe de cette illusion.

Il n'y a pas là d'invitation à faire quoi que ce soit d'autre que ce que vous faites déjà. Il y a là un rappel, le rappel de la force et la force du rappel de l'Amour, et du courage d'être entièrement l'Amour.

Soyez sans craintes, non pas comme un volontarisme, mais comme une certitude. Car le courage n'est au fond rien d'autre que cette certitude sertie des diamants de l'Amour, purifiée de tout éclatement autre que l'éclat indivisible du cristal, qui se mire en l'Amour et qui n'offre que ce miroir parfait à ceux qui s'en approche.

Voilà, mes amis, mes Rois d'Amour, mes frères et sœurs, ce que je voulais dire et résonner en l'Amour, dans cette résonance du courage d'être entier - non pas en tiers, mais en tri-Unité.

Et ainsi, d'être entièrement dans l'Amour, enterrant toute peur en les Terres de l'Amour par le courage d'être entier - entièrement vrai, et totalement offert à se laisser sculpter en un diamant d'Amour, diamant d'Éternité. 

Alors, Je veux vous dire : offrez ce miroir parfait de l'Amour qui se mire en lui-même, au-delà des circonstances de votre monde. Ne regardez que l'Amour, ne voyez que l'Amour, car tout est Amour.

Et quand la plus grande peur surgit du tréfonds de ce qui ne semble pas être l'Amour, accueillez l'enfantement, le cri de l'Amour qui renaît à lui-même. Car c'est parce qu'il se voit mais ne se reconnaît pas encore, qu'il a peur.

Et le courage n'est que cette rage de retrouver l'Amour oublié, qui nous reste au travers du cou et de la gorge. Ce courage est tel un cri, un appel d'Amour qui ne demande qu'à percer et transpercer tous les voiles, tous les regrets, tous les oublis, toutes les peines.

Ce courage à la force d'un cri, d'essence Christique. C'est le courage de se voir et s'accepter totalement, dans la béance du miroir tendu de l'Amour.

Vous êtes ce miroir et vous êtes cet Amour, les deux à la fois.

Vous êtes la peur du vide et le vertige abyssal marquant ce manque d'Amour, et vous êtes le courage qui s'invite lui-même à s'offrir, à gorge déployée, au rite libérateur qui fait voler en éclats la supercherie, brisant le miroir au même moment qu'il l'offre - réunissant ainsi les deux faces de cette seule et même chose que constitue la peur d'avoir perdu l'Amour, surgissant au moment où l'Amour enfin se retrouve.

Il n'y a rien de plus à voir que cela, cette force d'Amour, côté pile et côté face. La regarder ainsi, c'est la nourrir de son entièreté.

L'Ultime moment vécu comme tel, n'est autre que le premier cri d'Amour. Il est de toute Beauté, sur l'envers du décor. Il est Transfiguration de la personne et Retrouvailles en l'Amour.

Source www.accordanceaucoeur.com
Source www.terrenouvelle.ca

mercredi 17 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur la Paix


Je Suis CHRIST.

Mes Bien-Aimés, Je viens à vous afin de poursuivre les enseignements que j'ai commencés auprès de vous? Je viens vous parler de la Paix.

La Paix ne se décrète pas, elle se vit. Elle se vit comme un drapeau de Lumière, et non pas comme un drapeau blanc.

Elle n'est pas une armistice, elle est le dépôt total des armes.

Elle n'est pas non plus une sorte d'arrangement qui permette à chacun de continuer à vaquer à ses occupations. Elle peut s'accompagner du dérangement le plus total, car rien ne la dérange.

Elle est l'ultime bénéfice que vient encaisser celui qui a tout, non pas prêté, mais tout donné.

Elle est ce qui ne s'acquiert pas autrement qu'en donnant, car elle est détachement, non pas indifférence mais irrévérence, mettant fin aux révérences et ronds-de-jambes de la danse de ce monde, à ses bassesses, à ses écarts - qui ne sont bien sûr que des futilités qui n'ont pas à être jugées en tant que telles, simplement, elles n'aboutissent qu'à une danse boiteuse et courbée.

La Paix redresse cette danse, car la Paix ne s'embarrasse pas de flagorneries et de séductions dans la danse. Car au travers de la danse, elle ne célèbre que la danse laissant en Paix les à-côtés de la danse, tout ce qui peut l'alourdir, la dévier et la rendre bancale.

La Paix est cette verticalité du danseur qui ne pose ses pas que là où la danse l'y invite, car la Paix épouse la verticalité par le simple fait de ne pas en dévier, car l'agitation n'est plus.

La Paix est cet étendard qui étend ses bras pour embrasser ce à quoi il invite. Il flotte au vent sans flotter dans son lien à la Terre, fermement arrimé en cette Terre promise, ce havre de Paix intérieur qu'il désigne, bien droit, au regard du monde extérieur.

La Paix n'est pas autre chose que l'absence de toute infiltration de ce qui n'est pas l'Amour, de toute autre prise que cette prise au vent de l'étendard qui lui permet de flotter, et de claquer parfois, au nom de l'Amour.

La Paix est cette Rectitude qui n'a besoin de rien d'autre que d'être cette Rectitude, ce mât vertical portant l'étendard, portant bien haut les couleurs de l'Amour.

La Paix est ce qui n'accorde aucune importance à ce qui n'est pas l'Amour, car le sentiment de Paix est un vecteur d'Amour qui vient naturellement, par sa contagion, embrasser en l'Amour tout ce qui se présente, tout ce qui se rencontre.

La Paix est l'étendard sacré de l'Amour.

Elle est ce qui permet et ce qui invite à retrouver l'Amour au milieu du champ de bataille, au milieu des mensonges, au milieu des apitoiements, au milieu de la vindicte : elle n'en a cure, car elle invite à sortir de tous les jeux stériles pour revenir en les Terres Fécondes de l'Amour.

La Paix est ce qui n'a pas de frontières et qui n'offre prise à nulle guerre, nulle histoire de démarcation, car sa seule  marque est d'inviter à la Paix et non de défendre quoi que ce soit d'autre.

La Paix ne milite pas non plus, elle est Présence. Elle propose à ceux qui veulent bien la voir, à ceux qui s'en approchent et se laissent approcher par elle, s'abandonnant dans ses bras, cessant tous les combats, elle propose ce qu'elle est, dans une résonance qui permet de se laisser envahir par ce qu'elle est.

La Paix n'est pas de votre monde, car la Paix, ainsi nommée sur votre monde est toujours éphémère et n'est pas une Paix véritable et durable - sauf celle des saints qui ont su appuyer leur paix en leurs Profondeurs, y puisant la Paix véritable, au-delà de ce monde, gagnant alors la capacité d'être un porte-étendard de cette Paix.

La Paix est l'appel à revenir à soi, à s'éveiller des jeux de ce monde, à ne plus vouloir des eaux troubles de ce monde - non pas en les rejetant, mais simplement en les disqualifiant par la conscience de ce qui est pur et propice à la Paix, et de ce qui ne l'est pas.

La Paix enfin est un Cadeau, un Cadeau Merveilleux. Car la Paix que vous offrez, vous vous l'offrez à vous-même. Et la Paix que vous recevez est un Don de vous-même à vous-même, bien au-delà des apparences.

Alors, soyez en Paix, et soyez la Paix.

Je Suis CHRIST, et des Royaumes de la Paix, j'étends sur vous les couleurs de ma bannière étoilée.

Ce qui flotte au-dessus de vos têtes n'est autre que les Parfums et les Sentences essentielles de cette Paix Royale.

Alors, Je vous invite à être en Paix où que vous irez, car avec vous se véhiculent la Paix et l'invitation à une nouvelle Danse, une autre Danse, parfaite, pour annoncer qu'à la fin des temps de la danse ordinaire de ce monde succède le temps de la Danse de l'Amour.

Nul n'y est besoin de choisir son cavalier car les Quatre Cavaliers sont là, déjà, pour le quadrille, et le Chant de l'Amour résonne déjà depuis longtemps de son Appel.

Voilà, mes bien-aimés, ce que je voulais vous dire à propos de la Paix.

Je vous embrasse en l'Amour. À bientôt, à toujours.

Source : www.terrenouvelle.ca
 

AY AM - Christ - Enseignement sur la Joie

 

Je suis CHRIST.

Mes bien-aimés, Je viens à vous en l'Amour qu'une Mère vous prodigue, et qu'un Fils vous témoigne.

Je viens poursuivre, ainsi qu'il a été annoncé, les enseignements que Je partage auprès de vous, non pas d'une façon didactique, mais bien dans la résonnance de la Danse de l'Amour. Je suis venu vous parler de la Joie.

La Joie est ce qui est au-dessus de la peine, non par la consolation mais par la transcendance, voyant clairement que la peine n'est qu'un leurre qui nous tient à l'écart de la Joie, que nous Sommes naturellement.

La Joie est ce qui permet au monde de faire chavirer les cœurs, non pas dans une forme de romantisme, de séduction, de reconnaissance ou de plaisir, mais bien parce que la Joie est ce qui maintient à flots le Cœur de qui nous Sommes dans son tirant d'Eaux Profondes - ces Eaux qui nous chavirent en nous entraînant par le fond, au tréfonds de l'Être, en cette reconnaissance de notre Essence.

La Joie n'est pas une forme de satisfaction. La vraie Joie ne se trouve pas dans ce dont on peut jouir de l'extérieur. La Joie est un mouvement qui part de l'intérieur et soulève le cœur comme une nacelle de montgolfière, l'allégeant, dans le décollage, d'une forme d'exaltation sans objet autre que le vécu de la Joie

La Joie est comme un lampadaire qui illumine tout ce qui l'approche sans faire de distinction, car la Lampe dont il éclaire ne se trouve nulle part ailleurs qu'en la Clarté de l'être et en sa légèreté communicative. Il n'y a dans la Joie nul reflet autre que celui de cette Lampe du Cœur, qui éclaire abondamment tout ce que le rayonnement de la Joie vient à toucher et à caresser.

Il n'y a pas à demander ce que la Joie procure, car la Joie n'a d'autre but qu'elle-même, elle est sa propose Jouissance, elle est réponse à son désir.

Elle est ce qui nous anime lorsque, dépourvu d'intention, nous voguons en ses flots tumultueux sans même nous demander ce qui va arriver, car le navire dont la coque plonge en ces Eaux de la Joie n'a nulle direction, nulle destination. Il vogue verticalement. Sa coque, son tirant-d'eau et sa plongée dans les abîmes et les abysses de la Joie sont sa seule raison d'être.

Il est son propre cap, ce navire d'Amour qui baigne dans la Joie.

La Joie n'est pas non plus autre chose que ce que vous cherchez sans pouvoir le trouver, car ce que vous cherchez et qui vous échappe, est la Joie d'être insaisissable.

Et quand vous la vivez, vous réalisez que nulle entrave ne peut venir briser la proue de ce navire qui vogue en Joie, car ce navire est un navire d'Eaux qui n'a nulle coque à briser. Il baigne en qu'il Est, ne mettant nulle distance, ne laissant nulle paroi et nul interstice subsister entre l'Essence de ce qu'il Est, et les Eaux où il vogue, jouissant de ce qu'il Est.

La Joie est cela, cette Simplicité qui ne s'encombre d'aucune séparation, d'aucune distance dans le regard. Elle est le jaillissement de l'Eau au travers de la matière, en reconnaissant qu'il n'y a entre les deux, au fond, aucune différence. Car la matière est Joie, elle est matière à rire. Elle est le support à sa propre baignade en l'Amour, support qu'elle s'offre à elle-même pour goûter cette baignade, au-delà de tout bain.

Ainsi est la Joie, elle n'a pas de but et elle circule librement. Elle se contente de jouir de ce qu'elle Est, dans ce jeu de miroir offert par la matière, par l'illusion de sa texture.

Elle se joue de tout cela, et ne regarde ce qui est là que comme un cadeau qu'elle s'offre à elle-même comme pour jouer à déjouer son illusion, dans un Jeu infini, qui est source infinie de Joie.

La Joie n'est pas non plus une panacée à laquelle on aspire. C'est une reconnaissance de notre nature véritable, de ce qui est là sans effort - qui ne nous appartient pas, qu'il nous est donné de goûter et de vivre, simplement dans l'innocence de ce Jeu de la Joie.

Lorsque vous approchez un être et que vous êtes en Joie, cette Joie que vous vivez n'est rien d'autre que ce qui émerge des abysses de cet Océan de Joie où vous baignez l'un et l'autre. L'un n'apporte pas la Joie à l'autre, l'un et l'autre sont en Joie, en ce même Océan. Peut-être que l'un le vit, et l'autre ne le vit pas.

La Joie est ce rappel de cet Océan d'Amour, où comme des navires, parfois égarés, parfois à la dérive, parfois volontaires et audacieux, nous voguons et traçons notre sillon. En cette écume, au creux de ce sillon, se trouve toujours la Joie, mais nous ne la voyons pas toujours. Nous pensons voguer dessus et pouvoir y plonger de temps à autre, alors que la Joie est cet Océan, et ces navires, et cette Essence que nous Sommes.

Elle nous inonde dès lors que nous cessons d'entretenir l'illusion d'une coque, l'illusion qu'il faut flotter, l'illusion d'une direction à tenir, l'illusion d'un pavillon à brandir ou à afficher.

Ainsi en va-t-il de la Joie, elle n'a pas besoin de vous pénétrer, car elle est déjà là. La seule chose qui puisse vous en séparer est l'illusion que vous n'êtes pas la Joie, l'oubli de cet Océan Primordial.

Alors, comment se réveille la Joie ?

Eh bien, c'est très simple : elle est déjà éveillée en vous. La part de vous qui dort n'est pas la Joie, elle n'est que le voile - un voile de navire pris dans des vents contraires, sur le reflet de la surface illusoire d'une mer, pris dans des aventures, des désirs d'exploration de surface. Lorsque le vent de vos désirs souffle fort, ce zéphyr vous entraîne en gonflant les voiles de ce navire qui semble avancer, mais en fait, ces voiles gonflées ne font que vous séparer de la Joie.

Il n'y a nulle part où chercher, elle est ce que vous êtes.

La Joie ne se trouve nulle par ailleurs qu'en arrêtant de la chercher, simplement en acceptant qu'elle vous inonde déjà, et qu'il n'y a que le mouvement incessant de vos explorations de surface qui vous éloigne de ce que vous Êtes déjà, en l'Éternité.

La Joie n'est pas une quête, ni une récompense.

Avoir le cœur en Joie, c'est simplement arrêter de flotter à la surface de l'Océan d'Amour que vous Êtes. Il n'y a pas à plonger, vous y êtes déjà. Il y a simplement à rabattre les voiles, à laisser s'épuiser le souffle des désirs, à ne plus porter son regard au loin car tout est là.

C'est enfantin.

"Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ? Mais oui mon gros bêta, s'ils n'en avaient pas ils ne marcheraient pas." Il y a dans cette comptine plus de sagesse que dans tous les livres de philosophes.

Ainsi en est-il de la Joie, elle se dérobe à ceux qui la cherchent, et elle s'offre à ceux qui la vivent sans se poser la moindre question.

Voilà ce que je pouvais vous dire de la Joie. Elle est la simplicité même, elle est l'Enfance - non pas l'enfance de l'art, car elle n'a besoin d'aucun art. Elle est l'Enfance qui s'enfonce dans l'expérience, qui s'y immerge. Être la Joie, c'est cela.

C'est lâcher toutes les prétentions du monde des adultes.

C'est s'offrir et s'ouvrir à la résonnance d'une comptine enfantine sans se poser la moindre question  sur le qu'en-dira-t-on, car il n'y a rien d'extérieur à la Joie. Elle est un jaillissement, un rire cristallin une forme d'innocence. Elle est la clé du paradis retrouvé nulle part ailleurs qu'en soi, comme un lieu enchanté auquel il suffit d'arrêter de tourner le dos.

La Joie ne s'apporte pas. La Joie n'a pas de Porte. Elle est sa propre clé, elle est l'acceptation qu'il n'y a rien à trouver, rien à ouvrir qui ne soit déjà ouvert.

Alors soyez en Joie, car vous Êtes la Joie.

Alors n'essayez pas d'apporter la Joie. C'est la Joie qui vous porte.

Il y a juste à s'abandonner à la Joie que nous Sommes - sublime Jeu de la Joie qui se cherche en ce qu'elle n'est pas, et se retrouve en éclatant de Joie de réaliser qu'elle n'aurait jamais pu se perdre.

Voilà ce qu'il en est de la Joie, elle demeure à jamais. Elle n'a pas à être réclamée ou désirée.

Simplement, elle est à goûter avec volupté, et rien d'autre qu'elle alors ne demeure. 

Ainsi en est-il de la Vérité, car dans l'Eternité ne demeure que la Joie.

La Joie est cette Demeure d'Éternité.

Je suis CHRIST et je vous enseigne la Joie, non pas comme une leçon, mais une dégustation de ce trésor, qui n'est nulle part ailleurs qu'en le délice des retrouvailles avec cette Abondance qui vous anime, et que nous Sommes.

Alors jouons, et jouez, en Joie.

Je vous porte sur mes bras, qui ne sont rien d'autre que cet Océan de Joie.

Je vous dis à bientôt.

Source  www.terrenouvelle.ca





















 

mardi 16 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur le Soleil


Je suis CHRIST.

Bien-aimés, Je vous accueille en Mon Cœur, en le Cœur de l'Un, Un avec le Père, Un avec la Mère.

Un seul Corps, un seul Être.

Je reviens vous voir ce soir afin de poursuivre les enseignements engagés. Je viens vous parler du Soleil, le Soleil qui, au-dessus de vos têtes, peut apparaître séparé de vous, mais qui n'est autre que le Soleil intérieur de votre Cœur.

Le Soleil est tel une hirondelle. Il annonce le printemps. Mais ce printemps est le Printemps des Cœurs, cette saison où enfin se dévoile ce qui avait été caché dans les entrailles de la Terre, dans le corps de chaque individu, conservé précieusement en ce terreau fertile et qui éclot, en réponse à l'appel de ce Soleil.

Le Soleil est une bourrasque. Il vient enlever d'un coup de vent ce qui gênait son rayonnement, un peu comme le ferait, sans vergogne, un oiseau qui s'ébat dans son nid et y fait le ménage.

Le Soleil est une tempête, tempête solaire qui n'a cure de ce qui se met en travers de ses rayons, car ses rayons transpercent tout, même l'ombre, qui n'était encore là que le temps de sa mise en Lumière par le Soleil.

Le Soleil est un astre, un astre de Joie qui trône comme un lampion pour illuminer la fête des Retrouvailles de l'Amour.

Le Soleil n'est rien d'autre que ce Cœur Ardent qui vous salue à l'extérieur chaque matin, vous rappelant que le salut est intérieur.

Le Soleil n'est rien d'autre que vous même, en votre Cœur, vous saluant et répondant au salut de vous-même. Ce qu'il répand par sa chaleur est cette réponse à votre Cœur.

le Soleil est une Merveille qui émerveille les enfants, mais les adultes s'en détournent, lui tournent le dos en s'endormant.

Le Soleil est une Maison, celle de l'Amour incandescent. Son Feu éclaire, son Feu est Clair, car cette Maison n'a rien dedans. Elle est offerte toute entière à accueillir Celui qui vient, comme un voleur, dans une prière, prendre le cœur qu'on lui sert.

Le Soleil est Pur Amour, et nous inonde de ses Ondes, et il arrose la Rose.

Le Soleil est une histoire qui tourne en rond en apparence, mais le Soleil n'a pas d'histoire. Il est le point, l'ultime stance, où se trouve l'individu qui a pris soin de l'Abondance, en laissant loin de lui partir ce qui l'enfreint dans cette Danse.

Le Soleil est ma gouverne. Il est ce qui maintient le cap. Il nous dirige, sans nous contraindre, vers la Lumière dont il nous frappe.

le Soleil est comme une lance qui vient pourfendre la carapace enserrant notre cœur afin de libérer notre cœur. Lorsqu'il s'élance en nous-mêmes, le Soleil ne libère au fond que son cœur.

Ainsi en est-il du Soleil, il danse en nous et au-dessus de nous. Il nous appelle et nous rappelle à notre Nature ignée. Il vient nous réchauffer et transpercer nos cœurs afin qu'éclose le véritable Cœur.

Le Soleil est miroir de ce Cœur de l'être qu'il laisse transparaître dans toute son ardeur. Il n'a rien d'un décor, il prend corps en nous-mêmes et son reflet n'éclaire que le vide au dehors.

Le Soleil nous appelle à la Plénitude intérieure de ses rayons rieurs. Et parfois il nous mord, car telle est son Ardeur, en notre Être intérieur, que parfois il dévore par le Feu du Cœur, et consume et dissout ce qui est en travers des rayons qui s'élancent en droite ligne en nos cœurs.

Le Soleil est ce Cœur qui s'appelle lui-même, et il consume tout ce qui n'est pas lui-même. Car le Soleil luit de l'Amour de lui-même, et il nous appelle en Lui, en ce Cœur de nous-mêmes.

Le Soleil n'est pas autre chose que le chas de l'aiguille où se retourne toute chose, vers là où l'Amour brille, en son Feu retourné et en l'apothéose de la Joie retrouvée en Retour.

Le Soleil est ce point central de l'Être, là d'où vient toute chose, et là où se fait jour l'Aube Nouvelle qui arrive sans détour, pour vous annoncer le Jour où vient un Nouveau Ciel.

Le Soleil est Verbe Créateur, il nous parle le langage du Cœur.

Le Soleil est un vibrant appel, que n'écoute que ceux qui ont le cœur assez grand pour engouffrer leur tête en l'espace qui s'ouvre au-dedans, y laissant l'inutile fatras des tracas pour retrouver l'Enfant, qui se glisse avec agilité et délice en son Éternité. 

Le Soleil est ce qui vient vous dire d'être prêt à lâcher tout désir, car il vient, du Cœur de votre Être, mettre fin à ce qui n'est pas l'Être. Il vous brûle pour vous rendre intact en l'Amour qui est le seul pacte que votre Cœur reconnaisse et honore. Tout le reste restera au dehors.

Le Soleil est le Gardien du Temple qui recèle de si nombreux trésors.

Le Soleil n'est pas à l'extérieur, il vous montre la Porte Intérieure.

Le Soleil est la clé du Royaume, celle où l'homme est le Fils du Ciel. Il indique, chaque jour qu'il rayonne, qu'il n'y a rien que le Ciel ne pardonne. Car l'Amour, le Soleil nous le donne, chaque jour que du Ciel il rayonne.

Le Soleil est une mélodie qui résonne au-delà de notre ouïe. Il entonne son Hymne inouï, en Silence, attendant notre "oui" pour livrer, à nos yeux ébahis, le Secret qui nous était promis, sécrétant en nos âmes endormies le Brasier d'où surgit la vraie Vie.

Le Soleil est la fin de l'histoire qu'il révèle comme étant illusoire. Il détruit ce qui n'a pas d'existence et convie, avec insistance, au Retour en cette sublime stance qu'est l'Amour dont il garde l'Essence.

Le Soleil est cet Astre Sacré qui émerveille cette part d'humanité, qui, toujours, a su le conserver en son Cœur afin d'y retourner, en l'essence qui est la Vérité - et l'Ardeur sa nature ignée.

Le Soleil est votre Vérité, celle du Cœur, si longtemps oubliée.

Le Soleil vient donc vous rappeler que le Ciel est de l'autre côté. Il  enflamme ce qui doit transparaître pour laisser le passage à vos Êtres - qu'en l'Éternité, ils puissent se faufiler par la Porte du Cœur Ensoleillé. 

Je Suis CHRIST, et Je viens vous offrir le Soleil de la Vie Éternelle

Je vous inonde des rayons ruisselants de l'Amour que Nous sommes, en l'Eau et le Feu réunis qui forment l'Être, au-delà de toute forme, du Père et de la Mère, en un Enfant Chéri. Cet Enfant, c'est l'Amour qui leur donne, enchantant leurs Cœurs réunis.

Je Suis CHRIST et Je Suis le Soleil, et le Fils, et le Fil qui vous rappelle à la Vie.

Source : www.terrenouvelle


















 

samedi 13 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur l'Annonce et l'Annonciation

 



Je Suis CHRIST.

Je viens à vous ce soir pour vous délivrer la suite des enseignements que J'ai engagés auprès de vous.

L'Annonce est un procédé par lequel ce qui a été caché et occulté est, tout à coup, révélé au grand jour.

L'Annonce est ce qui permet de redécouvrir ce qui avait été couvert d'un voile opaque, obstruant la Clarté des Cieux et l'empêchant de parvenir jusqu'à vous, en ce monde.

L'Annonce est ce qui offre à la conscience l'espoir de la possibilité d'une Rédemption.

L'Annonce est ce qui vient littéralement mettre à bas les subterfuges, les procédés malveillants, les détournements, afin de mettre au grand jour la Rectitude des rayons du Soleil, qui jamais ne dévient de leur cible intérieure, celle du Centre de nous-mêmes.

L'Annonce est ce qui vient pourfendre le rideau, le tissu de mensonges dont ce monde a été drapé, tel un théâtre sur lequel on jetterait une étoffe trop rigide, tellement rigide qu'elle ne peut plus se soulever entre chaque scène.

L'Annonce est le lever de rideau, précédé des trois coups, et du martellement des coups successifs qui l'annoncent.

L'Annonce est un moment de grand Recueillement et de grande Joie à la fois - le Recueillement de ce qui s'en vient et qui est encore inconnu, pour la plupart, et la joie d'assister à l'Annonce, car pour qui est entré dans le théâtre, il n'y a pas de moment plus palpitant que le lever de rideau.

L'Annonce est une mascarade pour qui n'a pas vu le théâtre, pour qui n'a pas pris conscience de l'illusion du théâtre, car l'Annonce alors met à jour et met à bas quelque chose qui, dans les yeux du spectateur, n'existe tout simplement pas, car n'est pas reconnu en tant que tel.

L'Annonce consiste à abattre les murs d'une prison, une prison de verre, ce verre étant invisible à la plupart des humains, encore aujourd'hui. Mais l'Annonce s'abattant sur le verre le fait voler en éclats, dans un bruit fracassant, de cette structure invisible qui s'écroule et, ainsi, révèle sa présence aux yeux de tous.

L'Annonce est tel un marteau qui s'abat, avec force, sur la table et le tableau. Ce marteau frappe trois fois avant d'adjuger, enfin ce qui doit l'être.

L'Annonce n'est pas la fin, elle annonce le Commencement, une nouvelle Histoire, mais qui ne s'inscrit pas sur la scène de théâtre. Car l'Annonce fait pleuvoir sur le théâtre des langues de Feu qui annoncent la Vérité du Feu.

L'Annonce vient mettre en cendre tout ce qui est souillé, tout ce qui est collé, tout ce quoi est voilé, tout ce qui forme obstruction au Passage de ce qui doit passer pour atteindre votre monde et le libérer.

L'Annonce est ce qui vient marteler le théâtre de ces coups répétés pour lui signifier, par des Actes, que les actes joués dans ce théâtre sont terminés, que le théâtre déplié va être replié, et que les plis qui en sont trop marqués risquent d'être déchirés s'ils ne se laissent pas, simplement et docilement, replier. 

L'Annonce vient mettre sous couvert ce qu'elle a découvert, afin de l'empêcher de nuire et de gêner le bon déroulement de ce qui fait suite à cette Annonce.

L'Annonce est l'ouverture d'un Bal qui n'est pas costumé, et qui se rit des costumes du théâtre.

L'Annonce est une mise à nu de ce qui vient entraver la Légèreté de l'Être, pour l'en dépouiller et le brûler.

L'Annonce est une mise en ordre, dans l'ordre naturel des choses, afin de permettre à ce qui avait été couché, sous le poids de l'infamie, de se relever et de piétiner joyeusement les restes de la prison de verre pulvérisée, esquissant ainsi le premier pas de Danse.

L'Annonce est ce qui vient révéler au grand jour ce qui était caché dissimulé de façon plus ou moins habile, de façon plus ou moins tordue, afin que ne demeure que la Clarté et la Verticalité.

L'Annonce ne s'embarrasse d'aucune forme de précaution, car l'Annonce se produit lorsque toutes les précautions ont déjà été prises afin que ne demeure intact, suite au martèlement de l'Annonce, que ce qui doit rester intact.

L'Annonce est comme un coup de clairon retentissant dans la campagne. Il semble surgie de nulle part, sauf pour ceux qui attendaient cette Annonce.

L'Annonce n'est pas autre chose que l'Annonce d'un heureux événement, celle d'une Renaissance qui passe par la déchirure de tous les voiles et de toutes les prisons du théâtre. Car le théâtre n'est plus. Il n'a jamais été. Mais pour ceux qui sont pris dans son jeu, même illusoire, il faut bien l'enlever.

Ainsi, ce qui n'était que poudre aux yeux retourne en poussière.
Ainsi, ce qui n'était que tissu de mensonges est déchiré, brûlé, réduit en cendres.

Car ce qui n'a pas sa place devant la Vérité retourne naturellement à son inexistence.

Car l'illusion d'un jeu qui a été toléré ne peut pas subsister, dès lors que le rideau se lève, non pas sur le premier acte, mais sur la fin de tous les actes.

Tous les actes sont jugés, comme vous le dit l'Annonce, non pas comme un jugement, mais comme une pensée de ce que votre Cœur a bien voulu en consommer.
Ceux dont le cœur se soulève dans une forme de spasme d'avoir ingurgité tant et tant de mensonges, sont invités par l'Annonce à faire le jeûne de l'illusion.

Ceux dont le Cœur se soulève de Joie en entendant l'Annonce, sont invités à danser, sans plus se réfréner, au son de cette Annonce.

Cette annonce ne vient pas séparer les uns des autres, elle vient révéler là où vous êtes placé, au travers de la façon dont vous recevez cette Annonce. Ce qui sépare l'un de l'autre ne peut être que l'illusion de cette séparation, née de l'identification à ce jeu du théâtre - qui vient se terminer, révélant ainsi la mascarade.

Il n'y a dans l'annonce qu'une ultime prévenance, pours ceux qui veulent bien l'entendre, à s'écarter et se tenir éloigné de ce qui n'est pas la Vérité, de ce qui n'est qu'un jeu qui n'a que trop duré.

Ainsi, mes bien-aimés, ne voyez en l'Annonce aucune punition, juste une Révélation. Mais cette Révélation sublime contraste d'étrange façon avec l'état du monde qu'elle illumine.

Cette Révélation n'est autre que la Révélation de l'Amour. Dans un monde où l'Amour a toujours été présent, mais où l'obscurcissement des voiles et du jeu qui a été joué a créé une sorte de fossé, à peine franchissable, avec cet Amour.

L'Annonce ne vient pas combler ce fossé, elle vient vous montrer à quel point vous l'avez creusé, en vous-même. La profondeur de ce fossé, telle que vous la vivez, n'est que le reflet de ce que vous avez mis de distance, en vous-même, avec la Vérité.

L'Annonce n'est pas non plus ce qui vous affranchit de toute obligation à poursuivre et à mener ce qui doit encore l'être, sur ce terrain de jeu finissant. Car le Service à la Lumière qui vient éclairer et dissoudre ce qui doit encore l'être, doit être accompagné par une Danse qui vient révéler les motifs cachés sous-tendant l'illusion et qui forment une trame subtile, qui vient soutenir l'illusion finissante et amortir sa dissolution.

Ainsi, la transition nécessite une Danse, qui se déroule à partir d'une bobine invisible, mais dont les pieds foule encore cette illusion.

L'Ascension de la Terre crée cette obligation qui n'est autre, dans le sens du Service, qu'une Joie spontanée, manifestée sur Terre, de ce que vit la Terre et de ce que vous êtes invités à vivre, dans la Fraternité retrouvée.

L'Annonce est le signal d'une débandade pour ceux qui ne veulent pas Danser, et qui font bande à part de la Danse collective de l'Unité retrouvée.

L'Annonce est un coup de semonce qui ne vise personne, si ce n'est l'illusion d'être une personne.

Elle vient dénuder les fils de l'intrigue et vous les exposer pour que vous en soyez libres.

L'Annonce est tout cela et elle est à vos portes, non pas pour que vous les fermiez par peur de ce qui s'annonce, mais pour ouvrir la Porte à ce qui ne peut qu'entrer.

L'Annonce s'en vient à vous. Daignez l'écouter. Car la Bonne Nouvelle qu'elle annonce est de vous délivrer, et ce coup de semonce sème la Vérité au Cœur de chaque être qui s'y est préparé.

Je Suis CHRIST et Je vous délivre l'Annonce, celle qui rétablit la Vérité. Je vous porte en Mon Cœur comme Je porte cette Annonce, Annonce délivrée qui délivre les Cœurs.

Je suis CHRIST, et Je vous annonce l'Amour retrouvé.



Source : www.terrenouvelle.ca

Le But d'une Vie

LEÇONS ESSENTIELLES - TOME 3 - LECON 21 - LE SERVICE EST LA LOI DE LA VIE

  Leçons Essentielles - Vingt-et-Unième Leçon - Le Service est la Loi de la Vie ⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐ Le Service Impersonnel, Activité Naturelle d...