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vendredi 14 mai 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur la Peur et la Colère

 


Bien-aimés, Je Suis CHRIST.

Je viens à vous aujourd'hui pour partager un certain nombre d'enseignements. Premier de ces enseignements concerne la peur et la colère.

Ce n'est pas parce que la peur n'est pas présente en vous, qu'elle n'est pas présente autour de vous. Cela est, bien sûr, un effet de l'illusion, qui s'adjoint aux autres effets particuliers de ces temps, eux aussi si particuliers et si espérés.

La peur n'est pas un mystère. La colère n'est pas un mystère. Ce ne sont pas des choses qui échappent à l'entendement. Ce sont des choses qui, en vos temps, sous vos cieux, ne sont  que le résultat de ce qui n'a pas voulu être vu, être accepté, être chéri, de soi-même en soi-même.

Je ne veux pas vous dire que tout cela est illusoire, car vous le savez.
Je viens vous dire que tout cela est Amour, car même le manque d'Amour est la trace de l'Amour, le reflet de l'Amour.

Alors, soyez grands dans votre Amour, car c'est de cette Grandeur, de ce témoignage de la Grandeur de l'Amour que naît l'espoir d'une Vie meilleure, d'une autre Vie qui n'est pas cette vie.

Alors, bien-aimés, mes Rois d'Amour, ouvrez grand les bras, ouvrez-les aussi grands que possible, à l'infini, car l'Amour peut tout, l'Amour est tout. Absorbez joyeusement et légèrement, en l'Amour, tout ce qui vous est donné à voir, à contempler de ce monde, au travers de l'Amour. Il n'y a pas de peur qui soit trop grande pour ne pas pouvoir être instantanément absorbée par l'Amour et dissoute en l'Amour. De cela, rappelez-vous, car vous êtes l'Amour.

Je suis aussi venu vous dire que Je vous aime, que vous êtes, de tout Éternité, mes compagnons en l'Amour - une autre part de moi-même, car comment l'Amour que Je Suis ne serait-il pas ce qu'il y a de plus beau ?

Il n'est plus temps de douter de quoi que ce soit.
Il n'est plus temps de dire, il est temps de rire, et ce qui doit se dire se dira.

Ô mes bien-aimés, mes Cœurs d'Amour, mes cœurs vaillants, comment ce qui a cru être séparé pourrait-il être autrement qu'uni ? En un même cœur, en le cœur de l'Amour.

Je vous en prie, ne soyez pas triste de quoi que ce soit. Ne vous attardez pas à la folie de ce monde, à son oubli et son ignorance. Voyez-y plutôt l'Amour, car ce monde n'est pas exclu de l'Amour et il ne l'a jamais été, à proprement parler. Il est une expérience, une expérience d'Amour qui ne vise à rien d'autre qu'à intensifier cette soif.

Pourquoi l'intensifier ?

Parce que c'est cette soif qui déchire les voiles de l'oubli. Cette soif n'est pas une punition. Elle est Miséricorde, elle signe le retour du Père et de ses Fils prodigues. Et la Mère-Terre, qui les porte, leur ouvre ses bras et les appelle de mille façons, de mille Feux.

Source www.accordanceaucoeur.com
Source www.terrenouvelle.ca















mardi 23 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur la peur ultime

 


Je suis CHRIST.

Je viens à vous aujourd'hui, comme promis, pour continuer les enseignements annoncés.

Je viens pour vous parler de la peur, à nouveau, mais cette fois-ci non pas de la peur qui paralyse, qui empêche d'agir, qui obstrue la clarté de la vision, mais bien la peur ultime, celle qui survient au moment de la dissolution - au bord du puits, comme Je l'avais dit de mon vivant, le puits dans lequel il faut sauter, s'abandonner, se laisser descendre et se laisser mourir, du point de vue de la personnalité.

Affronter cette peur n'est rien d'autre que le reflet d'un courage, le courage de se dire que puisque c'est cela qui se présente, c'est cela qui est à vivre ; le courage de faire confiance à ce qui se présente plutôt qu'à la raison ; le courage de trouver en soi l'espace, sans le chercher, cet espace qui ne consiste à rien d'autre qu'à laisser s'éloigner tout le connu de soi, à ne plus rien tenir pour soi et à laisser littéralement ce qui vient à vous vous prendre, en totalité, et vous emporter.

Ces paroles ne sont pas faites pour vous expliquer quelque chose. Elles sont là pour résonner et vous inviter à entendre résonner, en vous, cette résonance du courage, qui n'est autre que celle d'affronter ses peurs, face-à-face, dans l'Abandon au principe Christique, ce principe qui vous ramène à la part oubliée de vous-même - que vous  n'avez jamais quittée, juste oubliée.

Alors ce courage est comme une lotion, une lotion d'Amour qui vient au secours de ceux qui la demandent, et qui la reçoivent par le simple fait de se tourner en conscience vers cette possibilité de la recevoir.

Il n'y a pas de plus grand Amour que celui qui rappelle à l'Amour, que nous sommes. La force de l'Amour est la force de son rappel. La peur n'est que celle de l'oubli et du doute qui invite à fortifier l'âme.

Il n'y a pas d'autre échappatoire à l'Amour que l'Amour, car l'Amour est partout, et il est tout.

Il n'y a pas  d'autre Porte que celle du Cœur, cette Porte du Cœur est le Graal tant espéré, et tant convoité aussi. Il n'est plus temps de tout cela.

Ce que l'Amour vous dit, c'est d'ouvrir votre Cœur à tout ce qui n'est pas l'Amour - en apparence.

La Porte, Porte d'Humilité, Porte du Renoncement, ne s'ouvre en grand que si vous permettez à ce qui n'est pas l'Amour d'être accueilli au même titre que l'Amour, car alors l'Amour se reconnaît, au-delà des jeux de la dualité, en ce qu'il Est, au-delà de toute scission illusoire en parcelles. Car l'Amour ne se découpe pas. Il ne se négocie pas. Il s'accepte tout entier, d'un bloc, en un instant, en une transcendance qui n'est autre que l'Abandon que vous n'êtes pas.

Alors, Mes Bien-Aimés, soyez l'Amour que vous Êtes, et ne donnez nulle prise à l'illusion d'autre chose que l'Amour. Embrassez tout, toutes les peurs. Ainsi se révélera le courage chez ceux que vous côtoyez, le courage d'être en l'Amour et nulle part ailleurs, et d'abandonner tout le reste.

Ainsi, marchez droit, car la droiture n'est autre que ce qui mène en droite ligne hors du labyrinthe de cette illusion.

Il n'y a pas là d'invitation à faire quoi que ce soit d'autre que ce que vous faites déjà. Il y a là un rappel, le rappel de la force et la force du rappel de l'Amour, et du courage d'être entièrement l'Amour.

Soyez sans craintes, non pas comme un volontarisme, mais comme une certitude. Car le courage n'est au fond rien d'autre que cette certitude sertie des diamants de l'Amour, purifiée de tout éclatement autre que l'éclat indivisible du cristal, qui se mire en l'Amour et qui n'offre que ce miroir parfait à ceux qui s'en approche.

Voilà, mes amis, mes Rois d'Amour, mes frères et sœurs, ce que je voulais dire et résonner en l'Amour, dans cette résonance du courage d'être entier - non pas en tiers, mais en tri-Unité.

Et ainsi, d'être entièrement dans l'Amour, enterrant toute peur en les Terres de l'Amour par le courage d'être entier - entièrement vrai, et totalement offert à se laisser sculpter en un diamant d'Amour, diamant d'Éternité. 

Alors, Je veux vous dire : offrez ce miroir parfait de l'Amour qui se mire en lui-même, au-delà des circonstances de votre monde. Ne regardez que l'Amour, ne voyez que l'Amour, car tout est Amour.

Et quand la plus grande peur surgit du tréfonds de ce qui ne semble pas être l'Amour, accueillez l'enfantement, le cri de l'Amour qui renaît à lui-même. Car c'est parce qu'il se voit mais ne se reconnaît pas encore, qu'il a peur.

Et le courage n'est que cette rage de retrouver l'Amour oublié, qui nous reste au travers du cou et de la gorge. Ce courage est tel un cri, un appel d'Amour qui ne demande qu'à percer et transpercer tous les voiles, tous les regrets, tous les oublis, toutes les peines.

Ce courage à la force d'un cri, d'essence Christique. C'est le courage de se voir et s'accepter totalement, dans la béance du miroir tendu de l'Amour.

Vous êtes ce miroir et vous êtes cet Amour, les deux à la fois.

Vous êtes la peur du vide et le vertige abyssal marquant ce manque d'Amour, et vous êtes le courage qui s'invite lui-même à s'offrir, à gorge déployée, au rite libérateur qui fait voler en éclats la supercherie, brisant le miroir au même moment qu'il l'offre - réunissant ainsi les deux faces de cette seule et même chose que constitue la peur d'avoir perdu l'Amour, surgissant au moment où l'Amour enfin se retrouve.

Il n'y a rien de plus à voir que cela, cette force d'Amour, côté pile et côté face. La regarder ainsi, c'est la nourrir de son entièreté.

L'Ultime moment vécu comme tel, n'est autre que le premier cri d'Amour. Il est de toute Beauté, sur l'envers du décor. Il est Transfiguration de la personne et Retrouvailles en l'Amour.

Source www.accordanceaucoeur.com
Source www.terrenouvelle.ca

mercredi 17 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur la Paix


Je Suis CHRIST.

Mes Bien-Aimés, Je viens à vous afin de poursuivre les enseignements que j'ai commencés auprès de vous? Je viens vous parler de la Paix.

La Paix ne se décrète pas, elle se vit. Elle se vit comme un drapeau de Lumière, et non pas comme un drapeau blanc.

Elle n'est pas une armistice, elle est le dépôt total des armes.

Elle n'est pas non plus une sorte d'arrangement qui permette à chacun de continuer à vaquer à ses occupations. Elle peut s'accompagner du dérangement le plus total, car rien ne la dérange.

Elle est l'ultime bénéfice que vient encaisser celui qui a tout, non pas prêté, mais tout donné.

Elle est ce qui ne s'acquiert pas autrement qu'en donnant, car elle est détachement, non pas indifférence mais irrévérence, mettant fin aux révérences et ronds-de-jambes de la danse de ce monde, à ses bassesses, à ses écarts - qui ne sont bien sûr que des futilités qui n'ont pas à être jugées en tant que telles, simplement, elles n'aboutissent qu'à une danse boiteuse et courbée.

La Paix redresse cette danse, car la Paix ne s'embarrasse pas de flagorneries et de séductions dans la danse. Car au travers de la danse, elle ne célèbre que la danse laissant en Paix les à-côtés de la danse, tout ce qui peut l'alourdir, la dévier et la rendre bancale.

La Paix est cette verticalité du danseur qui ne pose ses pas que là où la danse l'y invite, car la Paix épouse la verticalité par le simple fait de ne pas en dévier, car l'agitation n'est plus.

La Paix est cet étendard qui étend ses bras pour embrasser ce à quoi il invite. Il flotte au vent sans flotter dans son lien à la Terre, fermement arrimé en cette Terre promise, ce havre de Paix intérieur qu'il désigne, bien droit, au regard du monde extérieur.

La Paix n'est pas autre chose que l'absence de toute infiltration de ce qui n'est pas l'Amour, de toute autre prise que cette prise au vent de l'étendard qui lui permet de flotter, et de claquer parfois, au nom de l'Amour.

La Paix est cette Rectitude qui n'a besoin de rien d'autre que d'être cette Rectitude, ce mât vertical portant l'étendard, portant bien haut les couleurs de l'Amour.

La Paix est ce qui n'accorde aucune importance à ce qui n'est pas l'Amour, car le sentiment de Paix est un vecteur d'Amour qui vient naturellement, par sa contagion, embrasser en l'Amour tout ce qui se présente, tout ce qui se rencontre.

La Paix est l'étendard sacré de l'Amour.

Elle est ce qui permet et ce qui invite à retrouver l'Amour au milieu du champ de bataille, au milieu des mensonges, au milieu des apitoiements, au milieu de la vindicte : elle n'en a cure, car elle invite à sortir de tous les jeux stériles pour revenir en les Terres Fécondes de l'Amour.

La Paix est ce qui n'a pas de frontières et qui n'offre prise à nulle guerre, nulle histoire de démarcation, car sa seule  marque est d'inviter à la Paix et non de défendre quoi que ce soit d'autre.

La Paix ne milite pas non plus, elle est Présence. Elle propose à ceux qui veulent bien la voir, à ceux qui s'en approchent et se laissent approcher par elle, s'abandonnant dans ses bras, cessant tous les combats, elle propose ce qu'elle est, dans une résonance qui permet de se laisser envahir par ce qu'elle est.

La Paix n'est pas de votre monde, car la Paix, ainsi nommée sur votre monde est toujours éphémère et n'est pas une Paix véritable et durable - sauf celle des saints qui ont su appuyer leur paix en leurs Profondeurs, y puisant la Paix véritable, au-delà de ce monde, gagnant alors la capacité d'être un porte-étendard de cette Paix.

La Paix est l'appel à revenir à soi, à s'éveiller des jeux de ce monde, à ne plus vouloir des eaux troubles de ce monde - non pas en les rejetant, mais simplement en les disqualifiant par la conscience de ce qui est pur et propice à la Paix, et de ce qui ne l'est pas.

La Paix enfin est un Cadeau, un Cadeau Merveilleux. Car la Paix que vous offrez, vous vous l'offrez à vous-même. Et la Paix que vous recevez est un Don de vous-même à vous-même, bien au-delà des apparences.

Alors, soyez en Paix, et soyez la Paix.

Je Suis CHRIST, et des Royaumes de la Paix, j'étends sur vous les couleurs de ma bannière étoilée.

Ce qui flotte au-dessus de vos têtes n'est autre que les Parfums et les Sentences essentielles de cette Paix Royale.

Alors, Je vous invite à être en Paix où que vous irez, car avec vous se véhiculent la Paix et l'invitation à une nouvelle Danse, une autre Danse, parfaite, pour annoncer qu'à la fin des temps de la danse ordinaire de ce monde succède le temps de la Danse de l'Amour.

Nul n'y est besoin de choisir son cavalier car les Quatre Cavaliers sont là, déjà, pour le quadrille, et le Chant de l'Amour résonne déjà depuis longtemps de son Appel.

Voilà, mes bien-aimés, ce que je voulais vous dire à propos de la Paix.

Je vous embrasse en l'Amour. À bientôt, à toujours.

Source : www.terrenouvelle.ca
 

AY AM - Christ - Enseignement sur la Joie

 

Je suis CHRIST.

Mes bien-aimés, Je viens à vous en l'Amour qu'une Mère vous prodigue, et qu'un Fils vous témoigne.

Je viens poursuivre, ainsi qu'il a été annoncé, les enseignements que Je partage auprès de vous, non pas d'une façon didactique, mais bien dans la résonnance de la Danse de l'Amour. Je suis venu vous parler de la Joie.

La Joie est ce qui est au-dessus de la peine, non par la consolation mais par la transcendance, voyant clairement que la peine n'est qu'un leurre qui nous tient à l'écart de la Joie, que nous Sommes naturellement.

La Joie est ce qui permet au monde de faire chavirer les cœurs, non pas dans une forme de romantisme, de séduction, de reconnaissance ou de plaisir, mais bien parce que la Joie est ce qui maintient à flots le Cœur de qui nous Sommes dans son tirant d'Eaux Profondes - ces Eaux qui nous chavirent en nous entraînant par le fond, au tréfonds de l'Être, en cette reconnaissance de notre Essence.

La Joie n'est pas une forme de satisfaction. La vraie Joie ne se trouve pas dans ce dont on peut jouir de l'extérieur. La Joie est un mouvement qui part de l'intérieur et soulève le cœur comme une nacelle de montgolfière, l'allégeant, dans le décollage, d'une forme d'exaltation sans objet autre que le vécu de la Joie

La Joie est comme un lampadaire qui illumine tout ce qui l'approche sans faire de distinction, car la Lampe dont il éclaire ne se trouve nulle part ailleurs qu'en la Clarté de l'être et en sa légèreté communicative. Il n'y a dans la Joie nul reflet autre que celui de cette Lampe du Cœur, qui éclaire abondamment tout ce que le rayonnement de la Joie vient à toucher et à caresser.

Il n'y a pas à demander ce que la Joie procure, car la Joie n'a d'autre but qu'elle-même, elle est sa propose Jouissance, elle est réponse à son désir.

Elle est ce qui nous anime lorsque, dépourvu d'intention, nous voguons en ses flots tumultueux sans même nous demander ce qui va arriver, car le navire dont la coque plonge en ces Eaux de la Joie n'a nulle direction, nulle destination. Il vogue verticalement. Sa coque, son tirant-d'eau et sa plongée dans les abîmes et les abysses de la Joie sont sa seule raison d'être.

Il est son propre cap, ce navire d'Amour qui baigne dans la Joie.

La Joie n'est pas non plus autre chose que ce que vous cherchez sans pouvoir le trouver, car ce que vous cherchez et qui vous échappe, est la Joie d'être insaisissable.

Et quand vous la vivez, vous réalisez que nulle entrave ne peut venir briser la proue de ce navire qui vogue en Joie, car ce navire est un navire d'Eaux qui n'a nulle coque à briser. Il baigne en qu'il Est, ne mettant nulle distance, ne laissant nulle paroi et nul interstice subsister entre l'Essence de ce qu'il Est, et les Eaux où il vogue, jouissant de ce qu'il Est.

La Joie est cela, cette Simplicité qui ne s'encombre d'aucune séparation, d'aucune distance dans le regard. Elle est le jaillissement de l'Eau au travers de la matière, en reconnaissant qu'il n'y a entre les deux, au fond, aucune différence. Car la matière est Joie, elle est matière à rire. Elle est le support à sa propre baignade en l'Amour, support qu'elle s'offre à elle-même pour goûter cette baignade, au-delà de tout bain.

Ainsi est la Joie, elle n'a pas de but et elle circule librement. Elle se contente de jouir de ce qu'elle Est, dans ce jeu de miroir offert par la matière, par l'illusion de sa texture.

Elle se joue de tout cela, et ne regarde ce qui est là que comme un cadeau qu'elle s'offre à elle-même comme pour jouer à déjouer son illusion, dans un Jeu infini, qui est source infinie de Joie.

La Joie n'est pas non plus une panacée à laquelle on aspire. C'est une reconnaissance de notre nature véritable, de ce qui est là sans effort - qui ne nous appartient pas, qu'il nous est donné de goûter et de vivre, simplement dans l'innocence de ce Jeu de la Joie.

Lorsque vous approchez un être et que vous êtes en Joie, cette Joie que vous vivez n'est rien d'autre que ce qui émerge des abysses de cet Océan de Joie où vous baignez l'un et l'autre. L'un n'apporte pas la Joie à l'autre, l'un et l'autre sont en Joie, en ce même Océan. Peut-être que l'un le vit, et l'autre ne le vit pas.

La Joie est ce rappel de cet Océan d'Amour, où comme des navires, parfois égarés, parfois à la dérive, parfois volontaires et audacieux, nous voguons et traçons notre sillon. En cette écume, au creux de ce sillon, se trouve toujours la Joie, mais nous ne la voyons pas toujours. Nous pensons voguer dessus et pouvoir y plonger de temps à autre, alors que la Joie est cet Océan, et ces navires, et cette Essence que nous Sommes.

Elle nous inonde dès lors que nous cessons d'entretenir l'illusion d'une coque, l'illusion qu'il faut flotter, l'illusion d'une direction à tenir, l'illusion d'un pavillon à brandir ou à afficher.

Ainsi en va-t-il de la Joie, elle n'a pas besoin de vous pénétrer, car elle est déjà là. La seule chose qui puisse vous en séparer est l'illusion que vous n'êtes pas la Joie, l'oubli de cet Océan Primordial.

Alors, comment se réveille la Joie ?

Eh bien, c'est très simple : elle est déjà éveillée en vous. La part de vous qui dort n'est pas la Joie, elle n'est que le voile - un voile de navire pris dans des vents contraires, sur le reflet de la surface illusoire d'une mer, pris dans des aventures, des désirs d'exploration de surface. Lorsque le vent de vos désirs souffle fort, ce zéphyr vous entraîne en gonflant les voiles de ce navire qui semble avancer, mais en fait, ces voiles gonflées ne font que vous séparer de la Joie.

Il n'y a nulle part où chercher, elle est ce que vous êtes.

La Joie ne se trouve nulle par ailleurs qu'en arrêtant de la chercher, simplement en acceptant qu'elle vous inonde déjà, et qu'il n'y a que le mouvement incessant de vos explorations de surface qui vous éloigne de ce que vous Êtes déjà, en l'Éternité.

La Joie n'est pas une quête, ni une récompense.

Avoir le cœur en Joie, c'est simplement arrêter de flotter à la surface de l'Océan d'Amour que vous Êtes. Il n'y a pas à plonger, vous y êtes déjà. Il y a simplement à rabattre les voiles, à laisser s'épuiser le souffle des désirs, à ne plus porter son regard au loin car tout est là.

C'est enfantin.

"Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ? Mais oui mon gros bêta, s'ils n'en avaient pas ils ne marcheraient pas." Il y a dans cette comptine plus de sagesse que dans tous les livres de philosophes.

Ainsi en est-il de la Joie, elle se dérobe à ceux qui la cherchent, et elle s'offre à ceux qui la vivent sans se poser la moindre question.

Voilà ce que je pouvais vous dire de la Joie. Elle est la simplicité même, elle est l'Enfance - non pas l'enfance de l'art, car elle n'a besoin d'aucun art. Elle est l'Enfance qui s'enfonce dans l'expérience, qui s'y immerge. Être la Joie, c'est cela.

C'est lâcher toutes les prétentions du monde des adultes.

C'est s'offrir et s'ouvrir à la résonnance d'une comptine enfantine sans se poser la moindre question  sur le qu'en-dira-t-on, car il n'y a rien d'extérieur à la Joie. Elle est un jaillissement, un rire cristallin une forme d'innocence. Elle est la clé du paradis retrouvé nulle part ailleurs qu'en soi, comme un lieu enchanté auquel il suffit d'arrêter de tourner le dos.

La Joie ne s'apporte pas. La Joie n'a pas de Porte. Elle est sa propre clé, elle est l'acceptation qu'il n'y a rien à trouver, rien à ouvrir qui ne soit déjà ouvert.

Alors soyez en Joie, car vous Êtes la Joie.

Alors n'essayez pas d'apporter la Joie. C'est la Joie qui vous porte.

Il y a juste à s'abandonner à la Joie que nous Sommes - sublime Jeu de la Joie qui se cherche en ce qu'elle n'est pas, et se retrouve en éclatant de Joie de réaliser qu'elle n'aurait jamais pu se perdre.

Voilà ce qu'il en est de la Joie, elle demeure à jamais. Elle n'a pas à être réclamée ou désirée.

Simplement, elle est à goûter avec volupté, et rien d'autre qu'elle alors ne demeure. 

Ainsi en est-il de la Vérité, car dans l'Eternité ne demeure que la Joie.

La Joie est cette Demeure d'Éternité.

Je suis CHRIST et je vous enseigne la Joie, non pas comme une leçon, mais une dégustation de ce trésor, qui n'est nulle part ailleurs qu'en le délice des retrouvailles avec cette Abondance qui vous anime, et que nous Sommes.

Alors jouons, et jouez, en Joie.

Je vous porte sur mes bras, qui ne sont rien d'autre que cet Océan de Joie.

Je vous dis à bientôt.

Source  www.terrenouvelle.ca





















 

mardi 16 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur le Soleil


Je suis CHRIST.

Bien-aimés, Je vous accueille en Mon Cœur, en le Cœur de l'Un, Un avec le Père, Un avec la Mère.

Un seul Corps, un seul Être.

Je reviens vous voir ce soir afin de poursuivre les enseignements engagés. Je viens vous parler du Soleil, le Soleil qui, au-dessus de vos têtes, peut apparaître séparé de vous, mais qui n'est autre que le Soleil intérieur de votre Cœur.

Le Soleil est tel une hirondelle. Il annonce le printemps. Mais ce printemps est le Printemps des Cœurs, cette saison où enfin se dévoile ce qui avait été caché dans les entrailles de la Terre, dans le corps de chaque individu, conservé précieusement en ce terreau fertile et qui éclot, en réponse à l'appel de ce Soleil.

Le Soleil est une bourrasque. Il vient enlever d'un coup de vent ce qui gênait son rayonnement, un peu comme le ferait, sans vergogne, un oiseau qui s'ébat dans son nid et y fait le ménage.

Le Soleil est une tempête, tempête solaire qui n'a cure de ce qui se met en travers de ses rayons, car ses rayons transpercent tout, même l'ombre, qui n'était encore là que le temps de sa mise en Lumière par le Soleil.

Le Soleil est un astre, un astre de Joie qui trône comme un lampion pour illuminer la fête des Retrouvailles de l'Amour.

Le Soleil n'est rien d'autre que ce Cœur Ardent qui vous salue à l'extérieur chaque matin, vous rappelant que le salut est intérieur.

Le Soleil n'est rien d'autre que vous même, en votre Cœur, vous saluant et répondant au salut de vous-même. Ce qu'il répand par sa chaleur est cette réponse à votre Cœur.

le Soleil est une Merveille qui émerveille les enfants, mais les adultes s'en détournent, lui tournent le dos en s'endormant.

Le Soleil est une Maison, celle de l'Amour incandescent. Son Feu éclaire, son Feu est Clair, car cette Maison n'a rien dedans. Elle est offerte toute entière à accueillir Celui qui vient, comme un voleur, dans une prière, prendre le cœur qu'on lui sert.

Le Soleil est Pur Amour, et nous inonde de ses Ondes, et il arrose la Rose.

Le Soleil est une histoire qui tourne en rond en apparence, mais le Soleil n'a pas d'histoire. Il est le point, l'ultime stance, où se trouve l'individu qui a pris soin de l'Abondance, en laissant loin de lui partir ce qui l'enfreint dans cette Danse.

Le Soleil est ma gouverne. Il est ce qui maintient le cap. Il nous dirige, sans nous contraindre, vers la Lumière dont il nous frappe.

le Soleil est comme une lance qui vient pourfendre la carapace enserrant notre cœur afin de libérer notre cœur. Lorsqu'il s'élance en nous-mêmes, le Soleil ne libère au fond que son cœur.

Ainsi en est-il du Soleil, il danse en nous et au-dessus de nous. Il nous appelle et nous rappelle à notre Nature ignée. Il vient nous réchauffer et transpercer nos cœurs afin qu'éclose le véritable Cœur.

Le Soleil est miroir de ce Cœur de l'être qu'il laisse transparaître dans toute son ardeur. Il n'a rien d'un décor, il prend corps en nous-mêmes et son reflet n'éclaire que le vide au dehors.

Le Soleil nous appelle à la Plénitude intérieure de ses rayons rieurs. Et parfois il nous mord, car telle est son Ardeur, en notre Être intérieur, que parfois il dévore par le Feu du Cœur, et consume et dissout ce qui est en travers des rayons qui s'élancent en droite ligne en nos cœurs.

Le Soleil est ce Cœur qui s'appelle lui-même, et il consume tout ce qui n'est pas lui-même. Car le Soleil luit de l'Amour de lui-même, et il nous appelle en Lui, en ce Cœur de nous-mêmes.

Le Soleil n'est pas autre chose que le chas de l'aiguille où se retourne toute chose, vers là où l'Amour brille, en son Feu retourné et en l'apothéose de la Joie retrouvée en Retour.

Le Soleil est ce point central de l'Être, là d'où vient toute chose, et là où se fait jour l'Aube Nouvelle qui arrive sans détour, pour vous annoncer le Jour où vient un Nouveau Ciel.

Le Soleil est Verbe Créateur, il nous parle le langage du Cœur.

Le Soleil est un vibrant appel, que n'écoute que ceux qui ont le cœur assez grand pour engouffrer leur tête en l'espace qui s'ouvre au-dedans, y laissant l'inutile fatras des tracas pour retrouver l'Enfant, qui se glisse avec agilité et délice en son Éternité. 

Le Soleil est ce qui vient vous dire d'être prêt à lâcher tout désir, car il vient, du Cœur de votre Être, mettre fin à ce qui n'est pas l'Être. Il vous brûle pour vous rendre intact en l'Amour qui est le seul pacte que votre Cœur reconnaisse et honore. Tout le reste restera au dehors.

Le Soleil est le Gardien du Temple qui recèle de si nombreux trésors.

Le Soleil n'est pas à l'extérieur, il vous montre la Porte Intérieure.

Le Soleil est la clé du Royaume, celle où l'homme est le Fils du Ciel. Il indique, chaque jour qu'il rayonne, qu'il n'y a rien que le Ciel ne pardonne. Car l'Amour, le Soleil nous le donne, chaque jour que du Ciel il rayonne.

Le Soleil est une mélodie qui résonne au-delà de notre ouïe. Il entonne son Hymne inouï, en Silence, attendant notre "oui" pour livrer, à nos yeux ébahis, le Secret qui nous était promis, sécrétant en nos âmes endormies le Brasier d'où surgit la vraie Vie.

Le Soleil est la fin de l'histoire qu'il révèle comme étant illusoire. Il détruit ce qui n'a pas d'existence et convie, avec insistance, au Retour en cette sublime stance qu'est l'Amour dont il garde l'Essence.

Le Soleil est cet Astre Sacré qui émerveille cette part d'humanité, qui, toujours, a su le conserver en son Cœur afin d'y retourner, en l'essence qui est la Vérité - et l'Ardeur sa nature ignée.

Le Soleil est votre Vérité, celle du Cœur, si longtemps oubliée.

Le Soleil vient donc vous rappeler que le Ciel est de l'autre côté. Il  enflamme ce qui doit transparaître pour laisser le passage à vos Êtres - qu'en l'Éternité, ils puissent se faufiler par la Porte du Cœur Ensoleillé. 

Je Suis CHRIST, et Je viens vous offrir le Soleil de la Vie Éternelle

Je vous inonde des rayons ruisselants de l'Amour que Nous sommes, en l'Eau et le Feu réunis qui forment l'Être, au-delà de toute forme, du Père et de la Mère, en un Enfant Chéri. Cet Enfant, c'est l'Amour qui leur donne, enchantant leurs Cœurs réunis.

Je Suis CHRIST et Je Suis le Soleil, et le Fils, et le Fil qui vous rappelle à la Vie.

Source : www.terrenouvelle


















 

samedi 13 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur l'Annonce et l'Annonciation

 



Je Suis CHRIST.

Je viens à vous ce soir pour vous délivrer la suite des enseignements que J'ai engagés auprès de vous.

L'Annonce est un procédé par lequel ce qui a été caché et occulté est, tout à coup, révélé au grand jour.

L'Annonce est ce qui permet de redécouvrir ce qui avait été couvert d'un voile opaque, obstruant la Clarté des Cieux et l'empêchant de parvenir jusqu'à vous, en ce monde.

L'Annonce est ce qui offre à la conscience l'espoir de la possibilité d'une Rédemption.

L'Annonce est ce qui vient littéralement mettre à bas les subterfuges, les procédés malveillants, les détournements, afin de mettre au grand jour la Rectitude des rayons du Soleil, qui jamais ne dévient de leur cible intérieure, celle du Centre de nous-mêmes.

L'Annonce est ce qui vient pourfendre le rideau, le tissu de mensonges dont ce monde a été drapé, tel un théâtre sur lequel on jetterait une étoffe trop rigide, tellement rigide qu'elle ne peut plus se soulever entre chaque scène.

L'Annonce est le lever de rideau, précédé des trois coups, et du martellement des coups successifs qui l'annoncent.

L'Annonce est un moment de grand Recueillement et de grande Joie à la fois - le Recueillement de ce qui s'en vient et qui est encore inconnu, pour la plupart, et la joie d'assister à l'Annonce, car pour qui est entré dans le théâtre, il n'y a pas de moment plus palpitant que le lever de rideau.

L'Annonce est une mascarade pour qui n'a pas vu le théâtre, pour qui n'a pas pris conscience de l'illusion du théâtre, car l'Annonce alors met à jour et met à bas quelque chose qui, dans les yeux du spectateur, n'existe tout simplement pas, car n'est pas reconnu en tant que tel.

L'Annonce consiste à abattre les murs d'une prison, une prison de verre, ce verre étant invisible à la plupart des humains, encore aujourd'hui. Mais l'Annonce s'abattant sur le verre le fait voler en éclats, dans un bruit fracassant, de cette structure invisible qui s'écroule et, ainsi, révèle sa présence aux yeux de tous.

L'Annonce est tel un marteau qui s'abat, avec force, sur la table et le tableau. Ce marteau frappe trois fois avant d'adjuger, enfin ce qui doit l'être.

L'Annonce n'est pas la fin, elle annonce le Commencement, une nouvelle Histoire, mais qui ne s'inscrit pas sur la scène de théâtre. Car l'Annonce fait pleuvoir sur le théâtre des langues de Feu qui annoncent la Vérité du Feu.

L'Annonce vient mettre en cendre tout ce qui est souillé, tout ce qui est collé, tout ce quoi est voilé, tout ce qui forme obstruction au Passage de ce qui doit passer pour atteindre votre monde et le libérer.

L'Annonce est ce qui vient marteler le théâtre de ces coups répétés pour lui signifier, par des Actes, que les actes joués dans ce théâtre sont terminés, que le théâtre déplié va être replié, et que les plis qui en sont trop marqués risquent d'être déchirés s'ils ne se laissent pas, simplement et docilement, replier. 

L'Annonce vient mettre sous couvert ce qu'elle a découvert, afin de l'empêcher de nuire et de gêner le bon déroulement de ce qui fait suite à cette Annonce.

L'Annonce est l'ouverture d'un Bal qui n'est pas costumé, et qui se rit des costumes du théâtre.

L'Annonce est une mise à nu de ce qui vient entraver la Légèreté de l'Être, pour l'en dépouiller et le brûler.

L'Annonce est une mise en ordre, dans l'ordre naturel des choses, afin de permettre à ce qui avait été couché, sous le poids de l'infamie, de se relever et de piétiner joyeusement les restes de la prison de verre pulvérisée, esquissant ainsi le premier pas de Danse.

L'Annonce est ce qui vient révéler au grand jour ce qui était caché dissimulé de façon plus ou moins habile, de façon plus ou moins tordue, afin que ne demeure que la Clarté et la Verticalité.

L'Annonce ne s'embarrasse d'aucune forme de précaution, car l'Annonce se produit lorsque toutes les précautions ont déjà été prises afin que ne demeure intact, suite au martèlement de l'Annonce, que ce qui doit rester intact.

L'Annonce est comme un coup de clairon retentissant dans la campagne. Il semble surgie de nulle part, sauf pour ceux qui attendaient cette Annonce.

L'Annonce n'est pas autre chose que l'Annonce d'un heureux événement, celle d'une Renaissance qui passe par la déchirure de tous les voiles et de toutes les prisons du théâtre. Car le théâtre n'est plus. Il n'a jamais été. Mais pour ceux qui sont pris dans son jeu, même illusoire, il faut bien l'enlever.

Ainsi, ce qui n'était que poudre aux yeux retourne en poussière.
Ainsi, ce qui n'était que tissu de mensonges est déchiré, brûlé, réduit en cendres.

Car ce qui n'a pas sa place devant la Vérité retourne naturellement à son inexistence.

Car l'illusion d'un jeu qui a été toléré ne peut pas subsister, dès lors que le rideau se lève, non pas sur le premier acte, mais sur la fin de tous les actes.

Tous les actes sont jugés, comme vous le dit l'Annonce, non pas comme un jugement, mais comme une pensée de ce que votre Cœur a bien voulu en consommer.
Ceux dont le cœur se soulève dans une forme de spasme d'avoir ingurgité tant et tant de mensonges, sont invités par l'Annonce à faire le jeûne de l'illusion.

Ceux dont le Cœur se soulève de Joie en entendant l'Annonce, sont invités à danser, sans plus se réfréner, au son de cette Annonce.

Cette annonce ne vient pas séparer les uns des autres, elle vient révéler là où vous êtes placé, au travers de la façon dont vous recevez cette Annonce. Ce qui sépare l'un de l'autre ne peut être que l'illusion de cette séparation, née de l'identification à ce jeu du théâtre - qui vient se terminer, révélant ainsi la mascarade.

Il n'y a dans l'annonce qu'une ultime prévenance, pours ceux qui veulent bien l'entendre, à s'écarter et se tenir éloigné de ce qui n'est pas la Vérité, de ce qui n'est qu'un jeu qui n'a que trop duré.

Ainsi, mes bien-aimés, ne voyez en l'Annonce aucune punition, juste une Révélation. Mais cette Révélation sublime contraste d'étrange façon avec l'état du monde qu'elle illumine.

Cette Révélation n'est autre que la Révélation de l'Amour. Dans un monde où l'Amour a toujours été présent, mais où l'obscurcissement des voiles et du jeu qui a été joué a créé une sorte de fossé, à peine franchissable, avec cet Amour.

L'Annonce ne vient pas combler ce fossé, elle vient vous montrer à quel point vous l'avez creusé, en vous-même. La profondeur de ce fossé, telle que vous la vivez, n'est que le reflet de ce que vous avez mis de distance, en vous-même, avec la Vérité.

L'Annonce n'est pas non plus ce qui vous affranchit de toute obligation à poursuivre et à mener ce qui doit encore l'être, sur ce terrain de jeu finissant. Car le Service à la Lumière qui vient éclairer et dissoudre ce qui doit encore l'être, doit être accompagné par une Danse qui vient révéler les motifs cachés sous-tendant l'illusion et qui forment une trame subtile, qui vient soutenir l'illusion finissante et amortir sa dissolution.

Ainsi, la transition nécessite une Danse, qui se déroule à partir d'une bobine invisible, mais dont les pieds foule encore cette illusion.

L'Ascension de la Terre crée cette obligation qui n'est autre, dans le sens du Service, qu'une Joie spontanée, manifestée sur Terre, de ce que vit la Terre et de ce que vous êtes invités à vivre, dans la Fraternité retrouvée.

L'Annonce est le signal d'une débandade pour ceux qui ne veulent pas Danser, et qui font bande à part de la Danse collective de l'Unité retrouvée.

L'Annonce est un coup de semonce qui ne vise personne, si ce n'est l'illusion d'être une personne.

Elle vient dénuder les fils de l'intrigue et vous les exposer pour que vous en soyez libres.

L'Annonce est tout cela et elle est à vos portes, non pas pour que vous les fermiez par peur de ce qui s'annonce, mais pour ouvrir la Porte à ce qui ne peut qu'entrer.

L'Annonce s'en vient à vous. Daignez l'écouter. Car la Bonne Nouvelle qu'elle annonce est de vous délivrer, et ce coup de semonce sème la Vérité au Cœur de chaque être qui s'y est préparé.

Je Suis CHRIST et Je vous délivre l'Annonce, celle qui rétablit la Vérité. Je vous porte en Mon Cœur comme Je porte cette Annonce, Annonce délivrée qui délivre les Cœurs.

Je suis CHRIST, et Je vous annonce l'Amour retrouvé.



Source : www.terrenouvelle.ca

vendredi 12 mars 2021

AY AM - Christ - Enseignement sur la Misère

 


Je Suis CHRIST.

Je viens à vous pour continuer les enseignements que J'ai engagés auprès de vous. Je viens vous parler de la misère.

Être misérable, ce n'est pas se morfondre d'une quelconque façon en regardant ce qui se déroule sous ses yeux et en se disant que cela n'est pas juste, et que le Ciel vous en veut de vous avoir réservé un pareil sort.

Être misérable, ce n'est pas non plus se lamenter de ce que l'on n'a pas ou de ce que l'on a perdu, car cette misère-là, même si elle est vécue comme réelle, est extérieure à ce que nous Sommes. 

Elle est le reflet de la richesse intérieure que nous n'avons pas su trouver, retrouver, et qui nous laisse pantelants dans le vécu d'un manque, illusoire, parce que nous regardons vers l'autre côté, là où ce que nous croyons trouver ne peut pas être, mais seulement le mirage produit par le reflet de ce que nous avons projeté à l'extérieur, faute de le vivre à l'intérieur. 

La misère n'est pas ces images qui nous viennent de catastrophes, de famines, de souffrances, car même si cette misère n'est pas souhaitable en tant que telle, elle n'est que le reflet d'une nécessité, celle que se manifeste à l'extérieur le manque d'Amour qui ravage l'être intérieur.

La misère n'est pas une caution morale donnée à ceux qui prétendent combattre la misère, car ce type d'artifice n'est que ce qui leur permet d'entretenir la misère.

La misère ne survient que parce qu'elle éclaire ce qui est misérable et doit être nourri et guéri non pas de l'extérieur, mais parce qu'à l'intérieur la Porte est fermée, Porte d'où proviennent toute nourriture et toute guérison.

La misère est un film qui se joue à l'envers. L'homme croit se remplir pour combler un manque.

L'homme veut esquiver l'effet boomerang de ses peurs, et il pense contrôler ce qui ne résulte que de son erreur.

La misère combattue peut certes être louable car les bons sentiments valent mieux que l'indifférence froide, mais la misère n'est pas une chose à laquelle on peut remédier dès lors qu'on ne voit pas ce qui l'a générée.

La misère est une invitation à ne plus vivre la misère, non pas en compensant ce qu'elle entraîne, même si tous les baumes à la misère sont bons à apporter, mais elle n'est pas une chose guérissable sans voir que cette misère part de notre regard, qui nous montre l'endroit où se trouve notre misère. Dans ce jeu de miroir, ce qui manque en nous-même n'est qu'une clé pour voir qu'il n'y a pas d'anathème, juste une soif de pouvoir qui détourne de nous-même.

Car la misère est là, au fond de notre cœur que nous avons fermé, par peur et par rancœur, à la possibilité de nous laisser pénétrer par ce que nous refusons de voir en nous-même, ce trou noir, fait de notre désespoir de l'illusion d'être perdu ou d'être abandonné. Mais ce manque d'Espoir n'est au fond que l'abandon de ce que nous Sommes, déjà, au profit du jeu de l'illusion.

La misère n'est rien d'autre que ce choix, ce détournement du regard qui nous éloigne de nous-même, et à chaque pas que nous faisons dans l'autre direction, augmente le sentiment de perte de ce que nous étions. L'enfance se souvient que tout est déjà là mais l'âge adulte l'oublie trop souvent, et ne se consacre qu'à échafauder des stratégies et des palliatifs dans l'objectif de pouvoir vivre un jour ce qui est déjà là, dès lors qu'on s'y ouvre.

La misère n'est pas une sanction d'une quelconque faute. Elle vient souligner ce qui doit être compris. L'erreur qui doit être vue et qui n'est qu'une erreur de regard. Une erreur de distance mise avec nous-même, comme un éloignement qui nous emporte dans l'errance, sur des chemins bizarres, que rien ne nous oblige à suivre mais que nous pourrions suivre pendant des temps incalculables, pendant des éons, si le cours de l'histoire ne se chargeait pas de nous dire que nous avançons à reculons.

La misère n'est pas le contraire de la joie. Elle n'est que son Appel, le plus vibrant et le plus déchirant à la fois. Car elle nous enlève tout parfois, dans un grand traumatisme, pour qu'enfin nous voyions ce qui est déjà là, en nous. Cette plénitude d'Origine que nous déversons, au hasard et de mille façons, en la reniant à l'extérieur - où dans le jeu de la conscience -, nous nous trouvons alors de plus en plus aspirés, hypnotisés par l'illusion, qui n'est que le décor d'un jeu où nous regardons à l'envers.

Il n'y a nulle leçon que quiconque veuille donner, ni nulle remontrance, mais juste la conséquence d'une forme d'inclinaison de la conscience qui vous fait rouler dans la pente, de plus en plus rapidement, de l'autre côté du col, celui qui ouvre sur le versant désert et non pas la vallée fertile.

Il n'y a rien au dehors après quoi vous puissiez courir - sauf si vous persistez à le croire - car tout ce qui s'écoule dans vos vies coule d'une Source intérieure, et cous êtes co-créateur de tout ce qui vous arrive. Et ce qui vous tombe dessus n'est qu'une chute intérieure, entre là où vous étiez appelés à demeurer, et là où vous vous tenez.

Il n'y a rien d'autre à voir que ce jeu de miroir qui vous dépouille sans cesse de ce qui est illusoire, pour vous inviter à vous alléger et vous élever, au-dessus de toutes ces histoires projetées.

La misère est un coup de fouet, sèchement donné, qui n'est pas là pour vous blâmer mais vous revigorer. S'il apparait cuisant, c'est afin que vous constatiez qu'il n'y a dans ces tourments qu'une forme d'absurdité.

La misère est cela, une forme de pis-aller. Elle ne nous dit pas autre chose que de nous retrouver, de nous retourner, comme si elle cherchait à nous dégoûter de persister à chercher ce qui n'est pas là, où nous le cherchons, et nous invitait sèchement à constater la réalité du désert de nos vies où ne coule nulle source, dès lors que l'on s'est coupé de celle de son jardin intérieur.

La misère n'est pas gaie pour qui ne voit que la misère. La misère n'est pas joie non plus pour celui qui voit, au delà de cet état de fait illusoire du cours de l'histoire, le rappel de l'Amour - l'invitation à revenir à soi, au Réveil de l'Être, à s'ouvrir la Porte à Soi-même - car la souffrance illusoire est bien vécue comme réelle et il n'y a nulle indifférence par rapport à cela. Seul demeure le constat que ce qui surgit, même dans l'effroi, ne demande rien d'autre qu'à être accepté dans ses effets, en se laissant dépouiller, laissant partir loin de soi ce à quoi l'on était attaché.

Ainsi en va t'il de l'allègement, tel qu'il est proposé à ceux qui restent attachés à tant de fardeaux et de poids, qu'ils traînent dans l'illusion où ils restent collés. Cette approche radicale vise à déraciner ce qui pousse l'être dans la direction qu'il n'est pas. Sa force n'est que le témoignage de la Force de l'appel de ce qu'il Est. Il n'y a donc rien à regretter, juste à voir et saisir cette chance, cette occasion donnée de capituler, en laissant mourir en soi ce qui nous éloigne de la vraie Vie, en laissant ce qui tourne à l'envers se remettre à l'endroit.

Je ne viens pas vous consoler de quoi que ce soit, car ce qu'il est proposé de vivre est très exactement ce que vous avez choisi pour vous permettre de vous remettre à l'endroit. Car en votre Vérité, vous n'avez jamais oublié, simplement, vous expérimentez ce qui vous permet d'aller là où vous avez choisi d'aller.

Alors, dites oui à la misère, non pas en subissant sa loi, mais en voyant bien derrière,  que tout cela ne sert qu'à vous permettre de voir ce que vous êtes et ce que vous n'êtes pas.

Alors, laissez tomber les habits de misère. Saisissez cette chance de transcender tout cela, avec le courage de ne plus tenir à rien d'autre qu'à ce que vous Êtes, au delà de tout ce cinéma.

Je suis CHRIST, et Je vous montre la misère qui résulte du manque de ce que vous Êtes déjà.

Soit vous courez partout pour attraper les ombres de ce que vous n'êtes pas, soit vous voyez cela et faites de la misère un torrent de joie. Car c'est la misère, tout au fond du trou, que se retrouve l'endroit d'où vous étiez parti à l'envers, comme pour finir votre course dans le décor. Ce trou n'est pas là où on vous enterre, mais là où se traverse ce col qui sépare le désert de ce que vous Êtes déjà. Il n'y a donc pas à retourner sur vos pas, ni refaire toute la route à l'envers, juste lâcher ce que vous n'êtes pas.

Le col, alors ne se remonte pas ; il est un Passage que l'on ne voit pas. Il suffit de se laisser glisser dans ce vide qui ne l'est pas, laissant les effrois de surface derrière soi et tous les autres tracas, pour s'apercevoir qu'au fond de cette nuit noire, le Soleil brille déjà. Car dans ce jeu de miroir, ce qui vous nuit n'est que l'illusion de la nuit, et la peur du noir n'est que le désespoir de ne pas Être en Vie.

Ce col à franchir n'est pas à remonter. Il n'y a qu'à se glisser, comme dans un toboggan, dans la pente naturelle où vous rappelle votre Être. Cette pente vous relie, comme une corde de rappel, au Fil de la Vie. Cette misère devient Miséricorde, et la Porte de derrière une Voie Royale.

Il n'y a nul mystère, juste à voir l'émissaire qui se cache derrière la misère.

Je Suis CHRIST et Je vous engage à voir, du fond du noir de la misère, la mascarade qui vous y a fait croire.

Je Suis là pour chacun, sur le pas de la Porte, à l'endroit où J'attends que vous fassiez le pas. Ce pas est intérieur et il est comme un saut dans le vide, en vous-même, pour tomber dans mes bras, qui ne sont que les bras de l'Amour que vous Êtes.

Je Suis CHRIST et Je vous dis : quand allez-vous lâcher tout cela ?

Il n'y a même pas de saut à faire. L'impression de hauteur est juste le reflet de ce à quoi vous adhérez encore de l'illusion, et qui joue à vous effrayer. Et ce qui croit tombez n'est que la part de vous-même qui ose laisser tomber ce qui coupe de soi-même, en l'Être d'Abondance que vous Êtes depuis toujours.

Je Suis CHRIST, et Je vous dis : il n'y a ni petite et ni grande misère, il n'y a que l'Amour.

source : www.terrenouvelle.ca

Le But d'une Vie

LEÇONS ESSENTIELLES - TOME 3 - LECON 21 - LE SERVICE EST LA LOI DE LA VIE

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